La Zambie aurait décidé de suivre les conseils du FMI en supprimant les subventions des produits pétroliers. Cette suppression aura pour conséquence une hausse de 21% sur les produits dérivés du pétrole tout au long de l’année, une hausse particulièrement ressentie sur les carburants. Selon le ministre de l’industrie et du commerce, l’incidence macroscopique sur l’économie nationale ne sera que minime.
En effet, le pays conservera sa croissance de 7,5% prévue pour cette année. Les autorités affirment que cette mesure apparemment dure devrait permettre de dégager des fonds qui seront injectés dans le développement des infrastructures, piliers de la croissance. Et pourtant les faits sont là, les populations zambiennes devront consentir à beaucoup d’effort pour avaler cette pilule et continuer bon train leurs vies.Un regard microscopique sur l’économie nationale permet de constater le déclenchement d’une hausse de prix des biens et services de consommation. Cette hausse de coût touche particulièrement les plus vulnérables. Le plus dramatique dans tout ça reste que ces fonds dégagés ne soient pas directement orientés vers les projets d’infrastructures annoncés. La principale raison pointé par le FMI a toujours été le fait que les subventions des prix de carburant bénéficiait surtout aux plus aisés et que le meilleure moyen de s’en servir était de les récupérer et de les investir à d’autre fin.
Par ailleurs, d’autres propositions penchent pour une redistribution de fonds dégagés, sous forme d’exonération en imposition pour les faibles revenus ou encore pour une subvention des secteurs de production telle que l’agriculture. Les avis des analystes restent partagés sur l’efficacité d’une telle mesure. Seuls les résultats pourront dire si le pays vient de faire le bon choix.Peut-être que d’autres pays à travers l’Afrique emboiteront le pas.
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