Le Premier ministre, chef du gouvernement, M. Brigi Rafini a présenté, mardi, le bilan de trois ans d’exécution du Programme de Renaissance du président de la République à travers lequel les Nigériens l’ont porté à la magistrature suprême en avril 2011.
S’agissant des institutions démocratiques, fortes, crédibles et durables, le Premier ministre dira que les actions menées dans ce domaine ont porté sur les gouvernances politique, administrative et locale.
Au plan politique, il a noté que toutes les institutions de la République sont installées et fonctionnent normalement. D’importantes réformes sont engagées dans le domaine de la gouvernance administrative et ont permis d’améliorer les conditions de vie et de travail des agents de l’administration. Des multiples efforts du gouvernement ont été consentis dans le recrutement des agents de l’Etat et la valorisation subséquente des traitements et avantages des fonctionnaires’’ a-t-il soutenu, tout en indiquant qu’en matière de la gouvernance locale, le processus de transfert de compétences et des ressources aux collectivités territoriales se poursuit avec l’adoption des textes y relatifs.
Brigi Rafini a aussi relevé que les prestations du service public tout comme au plan de la justice et des droits de l’Homme, les choses se sont améliorées et que les libertés de la presse et d’expression sont garanties avec l’effectivité de la loi dépénalisant les délits de presse.
En matière de gouvernance économique, la planification stratégique a été restaurée avec l’adoption du PDES, l’élaboration en cours de la SDDCI et la poursuite des réformes des finances publiques afin d’en améliorer la gestion et d’assainir le secteur.
Dans ce domaine, le chef du gouvernement a indiqué que des progrès sont enregistrés : selon l’indice de perception de la corruption, le Niger passe de la 137ème place en 2011 à la 113ème place en 2012 et à la 106ème place en 2013, soit un recul de la corruption de 31 points en 3 ans.
Au plan sécuritaire, le gouvernement a assuré la sécurité des personnes et de leurs biens ainsi que la consolidation de cette dernière dans la sous-région. Dans cette lancée, des actions fortes ont été enregistrées pour faire face au terrorisme et à la criminalité tant au Niger que dans la sous région.
Au plan social, la construction, la réhabilitation et l’équipement des infrastructures, le recrutement et le renforcement des capacités du personnel, la mise en œuvre de plusieurs politiques sociales sont les principales réalisations qui ont contribué à améliorer le bien être des populations.
Les principaux indicateurs sociaux, selon le Premier ministre, ont connu une amélioration sensible : le taux brut de scolarisation au niveau du primaire est passé de 76,1% en 2011 à 82% en 2013. Pour les filles il est passé de 67,30% en 2011 à 74,70% en 2013.Le taux de couverture sanitaire est passé de 47,48% en 2011 à 47,73 en 2013, alors que le taux de couverture des besoins en eau potable est passé de 64,25% en 2010 à 69,02% en 2011.
En trois ans, 470.226 emplois dont 86.777 permanents ont été crées dans plusieurs secteurs d’activités. Les efforts déployés en investissements dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage et de l’environnement se sont intensifiés dans l’optique de résoudre durablement le problème de l’insécurité alimentaire afin de concrétiser l’engagement de président de la République de faire en sorte que la sécheresse ne rime plus avec la famine.
La mobilisation des ressources, soutiendra le chef du gouvernement, s’est améliorée avec une augmentation significative des recettes internes qui ont évolué de 645,980 milliards de FCFA en 2011 à 886,931 milliards de FCFA en 2013, avec une moyenne annuelle de 750,85 milliards de FCFA dépassant ainsi l’objectif annuel du programme de la Renaissance fixé à 623,883 milliards de FCFA.
Le Coordonnateur du Systèmes des Nations Unies au Niger et le Représentant-résident de l’Union Européenne ont tour à tour, pris la parole pour apprécier les résultats obtenus dans le cadre de la mise en œuvre de ce programme de la Renaissance.
