Le Président de la République, Chef de l'Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a procédé, hier matin, à Niamey, à la pose de la 1ère pierre de la gare ferroviaire de Niamey. Cette cérémonie est symbolique à plus d'un titre. Elle marque le début de la concrétisation d'un rêve, l'arrivée imminente du train au Niger.
Ainsi, après plus d'un demi-siècle d'attente, le train sifflera enfin au Niger! Il l'avait promis, il va le réaliser. En effet, homme de parole et de conviction, le Président Issoufou est resté toujours fidèle à ses engagements. Aujourd'hui, il est en train de démontrer à la face du monde qu'il ne parle pas pour parler, qu'il ne promet pas pour promettre. Il parle pour réaliser, il promet pour tenir sa promesse. La preuve est là, palpable. Une à une, toutes ses promesses électorales sont en train de prendre forme.
Pourquoi pas nous ?
Révolue l'ère de l'attentisme et des atermoiements. Révolue aussi l'ère des éternels recommencements, des promesses électoralistes pour appâter les masses et les jeter aux oubliettes, une fois la victoire acquise. La 7ème République a sonné le glas à cette doctrine ''d'aide-moi à me lever, mais continue à coucher par terre''. Aujourd'hui, c'est l'heure de l'action qui a sonné, l'heure du renouveau, l'heure de la Renaissance. Il nous faut, à toute vapeur, renverser la vapeur à cette tendance apathique qui nous laisse entrevoir d'un œil envieux et comme dans un brouillard, les autres nations sœurs, parfois moins gratifiées que nous par la nature, prendre leur envol vers le firmament de la croissance, laissant notre patrie à terre, enchevêtrée dans les entraves de l'indigence.
Et cela, sans lever le petit doigt, si ce n'est dans les chamailleries inutiles, dans la rhétorique politicienne, qui détruit plus qu'elle ne construit ! Sans un sursaut patriotique et sans nous poser la question de savoir ''pourquoi pas nous''? ''Pourquoi les autres avancent et que nous nous reculons'', illustrant parfaitement cette maxime combien véridique qui stipule que ''qui n'avance pas recule''. Finie la stagnation, le Niger doit avancer, et il avancera. Il doit épouser la marche de l'humanité, la marche vers le progrès. C'est la promesse intégrale du Président, qu'il s'acharne à honorer à travers la réalisation des grands axes de son programme de développement économique et social. Accès pour tous et partout à l'eau potable, à l'alimentation et à la santé, conditions ''sine qua non'' de la vie. Promotion de l'éducation, base du développement. Construction d'infrastructures adéquates pour rendre la vie vivable.
Relooker le visage du Niger
Et c'est dans cette vision qu'entre l'engagement du Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou, de relooker le visage du Niger, de faire de la ville de Niamey, en particulier, la vitrine du Niger, une capitale digne de ce nom qui offre un cadre de vie agréable, des loisirs sains et diversifiés, des conditions idoines pour les activités économiques et culturelles. C'est ainsi que débutèrent tous ces travaux titanesques.
Pour le Président Issoufou, la ''Renaissance du Niger nécessite aussi une économie compétitive. En plus du développement agricole, notre ambition est de nous attaquer à la réduction des coûts de deux facteurs de production importants pour un pays enclavé: le transport et l'énergie. Pour y parvenir, nous envisageons, dans le cas du 1er facteur, non seulement de poursuivre la consolidation des routes existantes et la réalisation de nouvelles routes bitumées et en terre, mais aussi de promouvoir le rail. Pour le second facteur, nous exploiterons toutes les sources d'énergie disponibles dans notre pays: l'eau, le charbon, le soleil, le vent, le fuel et le nucléaire. Dans l'immédiat, nous mettrons l'accent sur la réalisation du barrage hydro-électrique de Kandadji et sur l'exploitation et la transformation du charbon de Salkadama''.
Aujourd'hui, 3 ans après cet engagement solennel, les choses bougent. Positivement. Niamey devient de plus en plus coquette et le Niger, dans son ensemble, Renaît.
Le train ! Notre train, ce train dont le Nigérien a tant rêvé, entrera bientôt en gare au Niger, et le Nigérien va bientôt pouvoir goutter aux joies du rail.
Il était temps ! Car, pour un pays sans littoral et disposant de richesses minières immenses, il est inadmissible de ne pas s'approprier ce moyen de communication et de transport aisé. C'est un truisme de reconnaitre que nos compatriotes, qui n'ont jamais voyagé -et ils sont nombreux-, ne connaissent le train que via la télévision, les films ou les journaux. Mais physiquement, que nenni!
C'est dire que le Niger avait grandement besoin de son train. Et le Président Issoufou, en visionnaire, a répondu à cette attente en concrétisant l'avènement du train au Niger. Il est inutile d'énumérer ici les avantages du train pour un pays comme le nôtre. Gageons simplement qu'il contribuera aussi à la Renaissance du Niger et à son rayonnement sur l'échiquier international.
Des résultats édifiants
En fait, après les échangeurs, plusieurs chantiers de grande envergure ont vu le jour pour booster le développement socioéconomique de notre pays. Construction de routes bitumées ou en terre pour améliorer le trafic entre les zones; créations ou réhabilitations d'aménagements hydro agricoles pour lutter contre l'insécurité alimentaire; signatures de nouveaux contrats dans le domaine minier; construction de classes et de centres sanitaires. Agriculture et élevage, infrastructures, hydraulique, environnement, santé, sécurité, éducation... Rien n'est laissé au hasard sur les chantiers de la Renaissance.
Et après 3 ans de mise en œuvre, des résultats sont là, tangibles. Les richesses, grâce à Dieu jaillissent d'un peu partout au Niger. Les populations commencent à jouir des mannes minière et pétrolière.
La sécurité des personnes et de leurs biens, ainsi que sa consolidation dans la sous-région sont assurées. Les institutions de la République fonctionnent normalement. Le Niger nouveau prend visage.
La visibilité de notre pays sur le plan international s'est nettement améliorée. Notre voix porte et compte sur l'échiquier mondial. Bref, les principaux indicateurs sociaux ont connu une amélioration sensible, ce qui a contribué à améliorer le bien-être des populations.
Concernant les infrastructures urbaines, le Président Issoufou vient d'annoncer de très bonnes nouvelles lors de son adresse à la Nation, le 6 avril dernier, « Niamey Nyala et Dosso Soga sont en cours. Les autres villes suivront. A Niamey, a été inauguré le 1er échangeur. Sont aussi en cours la réalisation du deuxième échangeur, celui de la Place des Martyrs, les travaux de bitumage de la route Goudel-Tondibia-Tondikoireye. Seront lancés les travaux d'aménagement de certains ronds-points, de bitumage de 70 Km de rues de Niamey, de construction de deux autres échangeurs, du 3ème pont sur le fleuve à Niamey, ainsi que l'aménagement des corniches, la restructuration de certains quartiers, la réalisation de la cité administrative et d'Hôtels. Le Gouvernement est donc en train de consentir beaucoup d'efforts pour rendre la ville de Niamey vraiment coquette. Néanmoins, cet objectif ne sera pleinement atteint que si la population de Niamey, ses élus locaux, ses leaders d'opinion, notamment ses chefs de quartier, s'approprient le projet, s'engagent, d'ailleurs conformément aux prescriptions de notre religion, à maintenir propre leur cadre de vie, à éviter les installations anarchiques et à protéger les investissements coûteux réalisés par l'Etat à leur profit.
S'agissant de Dosso Soga, sont en cours : la réalisation de 15 Km de voiries urbaines, l'aménagement et la réhabilitation des édifices publics et une Cité dite du 18 Décembre. Par ailleurs, dans le cadre des 57ème et 58ème anniversaires de la République qui auront lieu, Inchallah, à Maradi le 18 Décembre 2015 et à Agadez, le 18 Décembre 2016, le Gouvernement est instruit pour lancer les programmes « Maradi Kollia » et « Agadez Sokni ». La reconstruction en cours du marché central de Maradi est désormais partie intégrante du programme «Maradi Kollia». Les autres grandes villes, chefs-lieux des régions, auront également leur programme : ainsi le Gouvernement concevra les programmes «Diffa N'Gla'a», «Tahoua Sakola», «Tillabéry Galgalo» « Zinder Saboua».
Mettre la main à la pâte
Il ne reste plus qu'à tout un chacun de mettre la main à la pâte pour parachever l'œuvre de la Renaissance, car c'est ensemble qu'on peut réaliser les grandes choses. Il appartient à tout un chacun de s'investir pleinement pour servir son pays. Le bonheur d'un peuple se construit par ce peuple lui-même. Et ça, le Président Issoufou l'a compris et y travaille. Avec détermination.