Parmi les personnalités exclues du parti MODEN-FA/Lumana-Africa, la semaine dernière, figure le député Mohamed Mbarak, arrivé à l’Assemblée nationale sous les couleurs de ce parti lors des dernières élections générales.
Etant définitivement exclu du parti de Hama Amadou, ce parlementaire risque certainement d’être exclu du groupe parlementaire du MODEN-FA/Lumana-Africa, comme le fut, il y a quelques semaines, le député Amadou Salifou du MNSD-Nassara. Sur la base de la nouvelle Constitution, même étant exclu de son parti et de son groupe parlementaire, un député garde toujours son siège au sein de l’Assemblée nationale. Mais il est considéré comme non inscrit et donc non membre d’un groupe parlementaire. Et comme les prises de parole se font sur la base de l’appartenance à un groupe parlementaire, tout député exclu de son groupe n’aura plus droit à la parole. C’est donc à cette situation que risque de se confronter très bientôt le jeune député Mohamed Mbarak. Certes même avant l’intéressé ne faisait pas partie des députés qui interviennent régulièrement dans les débats. Cependant, se retrouver dans une situation où on n’a plus la possibilité de s’exprimer est une épreuve très dure pour un parlementaire. Les problèmes entre le député Mohamed Mbarak et son parti ont commencé depuis le vote de la motion de confiance soumise au parlement par le Premier ministre afin de jauger le soutien dont jouit son gouvernement au sein du parlement, suite au départ du MODEN-Lumana à l’opposition. Même que le vote de cette motion s’est déroulé à bulletin secret, ils étaient nombreux les responsables et militants du parti de Hama Amadou qui ont, à tort ou à raison, reproché au député Mohamed Mbarak de n’avoir pas respecté le mot d’ordre de son groupe parlementaire demandant à voter contre la motion de confiance.