« … le département d’illéla était un fief incontesté et incontestable du PNDS-Tarayya. Mais grâce à ses militants qui nous ont rejoint nous avons maintenant des bureaux partout dans le département d’Illéla et nous avons également mis des comités de base dans le nouveau département de Bagaroua » déclare Hama Amadou à la clôture du congrès de son Parti « Je voudrai remercier toutes ces coordinations de l’extérieur qui abattent un très gros travail.
Et l’avantage du travail qu’ils font dans leurs pays d’accueil respectifs est d’autant plus important qu’ils relaient leurs activités à l’intérieur du Niger.
Particulièrement la coordination de Côte d’Ivoire et celle du Nigeria contribuent activement à parfaire l’implantation de notre parti dans les régions d’origines de leurs ressortissants, notamment à Tahoua, où nos militants de Côte d’Ivoire font un travail remarquable.
Il fût un temps où il nous était difficile d’aller nous promener dans le département d’Illéla, parce que le département d’Illéla était un fief incontesté et incontestable du PNDS-Tarayya. Mais grâce à ses militants qui nous ont rejoint nous avons maintenant des bureaux partout dans le département d’Illéla et nous avons également mis des comités de base dans le nouveau département de Bagaroua.
La coordination communale étant en place, il reste simplement à mettre en place le bureau départemental.
Donc c’est pour vous dire que nos amis de l’extérieur ne se contentent pas de faire représenter le parti seulement à l’extérieur, mais ils font également en sorte que le parti soit fort également à l’intérieur (…) je suis heureux de constater que malgré la crise politique en cours, malgré les immenses investissements de nos adversa ires pour déstabiliser Lumana africa et détruire ses assises, Lumana se porte très bien. » Sur la mobilisation des ressources du MODEN FA « Le problème de la mobilisation des ressources mérite une réflexion particulière au niveau des instances supérieures du parti.
Je parle autant du bureau politique national que des coordinations régionales. Il sera nécessaire que nous puissions nous réunir et réfléchir sur cette question de ressources. Un parti, ne doit pas dépendre d’une, deux ou trois personnes. Et avec la situation actuelle, la preuve est donnée que si un parti ne dépend que de 2 ou 3 bailleurs de fonds, il suffit de lui enlever ces bailleurs de fonds pour que le parti soit à terre.
Mais si ce sont les militants, par de petites cotisations homéopathiques, qui assurent le fonctionnement régulier du parti, vous voyez, il sera extrêmement difficile pour les adversaires malveillants de trouver les moyens de le déstabiliser. Donc la situation actuelle nous interpelle par rapport à la question des cotisations. »
Sur la formation politique et l’esprit du militantisme
« Nous avons également le problème de la formation politique parce que ne trouvez vous pas étrange que le PNDS-Tarayya, puisse croire qu’il peut acheter nos élus et conseillers municipaux, des conseillers régionaux, des députés mêmes avec de l’argent et qu’ils ne puissent même pas concevoir eux, qu’on achète leurs députés et leurs conseillers et autres.
Ça veut dire que le niveau de conviction politique n’est pas la même. Si une bonne formation politique est à la base du militantisme de nos membres, il serait impossible à un parti trompeur comme Tarayya oser aller s’adresser à un de nos députés, à un de nos conseillers municipaux et nos conseillers régionaux pour leur dire « venez avec nous on va vous donner telle ou telle chose ».
Et si cette formation est solidement faite, nul doute aussi que les principaux responsables qui sont tentés et qu’on débauche n’iront jamais avec un parti adverse parce que chaque parti se bat pour avoir le pouvoir et ce sont ses militants qui l’aident à avoir le pouvoir, ce n’est pas l’argent. C’est leur engagement, c’est leur détermination et c’est leur ténacité qui garantit la victoire du parti. Ce n’est pas l’argent !
Quand Lumana est allé aux élections, vous le savez tous, nous n’avons pas d’argent. Malgré l’absence de ressources financières, votre engagement, votre détermination ont fait que Lumana s’est imposé comme le troisième parti politique du Niger et pas n’importe quel troisième place parce que nous avons 25 députés. Je note, selon les rapports qui nous ont été présentés au cours de ce congrès, que du reste, l’écrasante majorité de nos militants n’ont pas succombé.
Je m’en félicite et j’en suis fier parce que Tarayya saura qu’en face de lui, il y a également un parti dont les gens sont plus déterminés que les leurs. Il faut que Tarayya sache que s’ils ont le pouvoir, ils ont l’argent, en face d’eux, il y a des hommes et des femmes qui ont du coeur, il y a des hommes et des femmes qui ont de l’intelligence et qui savent ce qu’ils veulent.
Et à Lumana Africa, ce que nous voulons, ce n’est pas nous-mêmes, c’est le Niger ! Nous voulons le Niger, pas pour nous-mêmes parce que nous avons des enfants, nous avons des petits-enfants pour lesquels nous devons nous battre aujourd’hui pour que leur vie soit meilleure demain »
