Le journal rappelle dans sa publication N0 10 du 10 avril 2014 que « c’était le 7 avril 2011, que le président Issoufou avait pris les engagements solennels devant Dieu, devant le peuple du Niger et devant la communauté internationale ».
Ses engagements, poursuit-il, « tiennent au respect de la Constitution, des lois et règlements ; la lutte contre l’impunité, la promotion de la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, le détournement des deniers publics, la promotion de la souveraineté alimentaire, la stabilité politique, la lutte contre l’insécurité, ainsi que les menaces sécuritaires entre autres». Mais les plus importants de ces engagements, selon ce journal sont « l’éducation, la souveraineté alimentaire et la bonne gouvernance ». Pour Le Nouveau Républicain, « Au lieu de s’atteler à concrétiser ces priorités, le président s’envole dans une dynamique de diversion des nigériens ». Le journal rappelle que dans son discours d’investiture, le président a promis d’affecter 25% du budget général de l’Etat au secteur éducatif. Mais selon ce journal, « seulement 17% étaient affectés en 2012, soit un gap de 8%. En 2013, 14,5%, en 2014, 15,24% étaient alloués à ce secteur ». Le journal ajoute aussi que « le président a promis d’injecter 6% du PIB dans l’éducation », mais il relève que « 0, 04% était affecté ». Par rapport à la gouvernance politique et administrative, la formation du gouvernement de large ouverture a servi, selon Le Nouveau Républicain, « de déclic au démantèlement des partis politiques, à la mise en danger de la démocratie pluraliste et à la dérive des acteurs politiques, au bafouement de la constitution et des lois de la République, au non respect des décisions e justice par les «’’dignitaires ‘’ du Guri, à la manipulation de l’opinion publique par des médias publics et des individus tapis au cabinet du prince ». Quant à la gouvernance financière, le journal déclare que « le système a érigé la corruption en priorité », ajoutant que « les délinquants économiques et financiers sont aujourd’hui engloutis par le régime de la 7ème République », si bien même, écrit toujours le journal « si la HALCIA a été créé pour lutter contre la corruption ». Plusieurs autres aspects de la vie de la nation ont également été abordés dans cet article par Le Nouveau Républicain, arrivé à la conclusion que « Ainsi va le Niger au rythme de la renaissance ».
