Mesures préventives contre la fièvre Ebola : le Ministère de la Santé Publique sensibilise les populations #aNiamey

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Mesures préventives contre la fièvre Ebola : le Ministère de la Santé Publique sensibilise les populations

Publié le jeudi 17 avril 2014 | Le Sahel

© AFP par MSF
Les Médecins Sans Frontières mettent en place l`équipement de protection contre le virus de la fièvre d`Ebola

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Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, une flambée d’épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola, sévit actuellement en Guinée Conakry. Des cas ont été aussi enregistrés en Siéra Leone et au Libéria. L’OMS nous renseigne que du fait des modes de transmission de ce virus, le risque de propagation demeure réel pour les pays de la sous-région.

C’est pourquoi, le Niger via le Ministère de la Santé publique a très tôt réagi pour ériger un certain nombre de mesures préventives contre le mal afin de sensibiliser la population notamment sur le mode de transmission de la maladie, les signes et les symptômes de l’attaque à virus Ebola, le traitement et les mesures préventives.

C’est ainsi que selon une note circulaire du Ministère de la Santé publique élaborée par la Direction de la surveillance et de la riposte aux épidémies, « le virus Ébola s’introduit dans la population humaine par contact étroit avec le sang, les sécrétions, les organes ou les liquides biologiques d’animaux infectés tels que les singes, les chauves-souris, les antilopes des bois et les porcs-épics infectés retrouvés morts ou malades dans la forêt tropicale.

Ensuite, il se propage dans la communauté par transmission interhumaine, à la suite de contacts directs avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de personnes infectées ». Pour ce qui est des signes et symptômes, la Direction de la surveillance et de la riposte aux épidémies, indique que la fièvre hémorragique à virus Ebola est une maladie se caractérisant souvent par :

«une brusque montée de la température, des myalgies (douleurs musculaires), des céphalées (maux de tête) et une irritation de la gorge. Ces symptômes peuvent être accompagnés de vomissements, de diarrhées sanglantes, d’éruptions cutanées et, dans certains cas, d’hémorragies internes et externes ».

Pour le traitement, les spécialistes précisent qu’il n’existe à ce jour aucun traitement ni vaccin spécifiques contre la fièvre Ebola. Le traitement est symptomatique, autrement dit, on ne traite que les signes et symptômes. Quant aux mesures préventives, les techniciens nous indiquent qu’en l’absence de traitement efficace et de vaccin pour l’homme, la sensibilisation aux facteurs de risque et la connaissance des mesures de protection à titre individuel et collectif sont les seuls moyens pour réduire l’infection.

A cet effet, ils disent qu’il faut se rendre dans les formations sanitaires et ceci le plus vite possible dès l’apparition des premiers signes ; éviter les contacts avec des chauves-souris ou des singes/primates infectés. Il est conseillé aussi de porter des gants et des vêtements de protection adaptés pour manipuler les animaux malades, pour les abattre ou pour les incinérer ; de bien cuire les produits (sang et viande) d’animaux avant de les consommer.

Il est conseillé également d’éviter les contacts directs et rapprochés avec des sujets infectés, notamment avec leurs liquides biologiques ; éviter tout contact rapproché avec des patients infectés par le virus Ebola. II faut porter des gants et un équipement de protection individuel adapté lorsqu’on soigne des patients à domicile. Il est aussi indispensable de se laver régulièrement les mains après avoir rendu visite à des parents malades à l’hôpital ou après les avoir soignés à domicile.

Les spécialistes de la lutte contre cette maladie insistent sur le fait que les personnes mortes de cette infection doivent être enterrées rapidement et sans prendre de risque. Les communautés doivent éviter de manipuler le corps du défunt et les funérailles doivent être supervisées par un agent de santé.

Issaka Saïdou

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