Le gouvernement du Niger s'apprête à renouveler ses accords avec le groupe énergétique français Areva, sur l'exploitation de ses mines d'uranium et une annonce pourrait intervenir dans les prochaines semaines, voire les prochains jours, a fait savoir le ministre nigérien des Mines.
« Nous sommes près d'un accord. Il ne reste qu'à le finaliser. Nous signerons dans les semaines, voire les jours qui viennent », a déclaré Omar Hamidou Tchiana, dans un entretien diffusé dimanche soir par des chaînes de télévision privées locales, selon une information rapportée par Reuters. Le responsable du gouvernement nigérien confirme ainsi une information donnée le 21 mars 2014 par Luc Oursel, PDG du groupe français, après une rencontre avec le président Issoufou Mahamadou.
Les deux parties ont engagé des négociations très serrées sur les modalités du renouvellement de ce partenariat, dans un contexte marqué par la pression des organisations non gouvernementales qui souhaitaient que ce pays, un des plus pauvres au monde, puisse tirer un meilleur parti de l'exploitation de son uranium.
Il reste difficile de pronostiquer aujourd'hui sur les termes de ce futur partenariat, notamment sur ceux qui ont fait l'objet de résistances entre les deux parties. Pour sa part, le gouvernement nigérien souhaitait que soient appliquées les nouvelles formules d'imposition. Areva de son côté invoquait la conjoncture internationale des prix pour revendiquer des exonérations.
Les modalités de ce nouvel accord seront donc attendues par de nombreuses parties qui attendent de voir jusqu'où le gouvernement aura maintenu ses positions. Le 18 avril 2014, le professeur Moussa Zaki, intervenant lors d'une conférence sur les mines, à Dakar ,au Sénégal, faisait savoir que 2 ans de pétrole, avaient rapporté plus au Niger que 40 années d'exploitation d'uranium.
