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Ouverture de la session ordinaire du CSC au titre du mois d’avril 2014 : examen de plusieurs points dont les conditions d’éligibilité au fonds d’aide à la presse
Publié le mercredi 23 avril 2014   |  Le Sahel


Ouverture
© Autre presse par DR
Ouverture de la session ordinaire du Conseil Supérieur de la Communication
Le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Abdourahamane Ousmane, a présidé au siège du CSC, la cérémonie d`ouverture de la session ordinaire de ladite institution au titre du mois d`octobre 2013.


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Le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), M. Abdourahamane Ousmane, a procédé, ce matin, dans la salle de réunion du CSC, à l'ouverture de la session ordinaire au titre du mois d'Avril 2014.

C'était en présence des membres du bureau et des conseillers du CSC.
Cette session comporte six (6) points à son ordre du jour dont deux (2) projets de résolution sur les modalités de création, d'installation et d'exploitation des services de radiodiffusion sonore privés et associatifs ; les conditions d'éligibilité au fonds d'aide à la presse et les modalités de son attribution.

Ainsi, l'adoption des deux projets de délibération, a indiqué M. Abdourahamane Ousmane, dans son discours d'ouverture, va permettre au CSC de poursuivre la mise en place du cadre réglementaire nécessaire à l'accomplissement de sa mission de régulation.

C'est pourquoi il a invité les conseillers à les examiner avec beaucoup de minutie, en tirant d'une part, les leçons des expériences passées et d'autre part, en capitalisant les bonnes pratiques à la fois en matière d'attribution du fonds d'aide à la presse et des autorisations d'exploitation des fréquences des radios. En effet, notre pays dispose d'un paysage audiovisuel assez élargi, avec plus de 200 radios privées et communautaires.

Par conséquent, la question qui se pose est de savoir si on doit continuer à octroyer des autorisations à des promoteurs qui proposent de faire la même chose, dans une localité où il existe déjà plusieurs radios? De son point de vue, M. Abdourahamane Ousmane, estime qu'il faut plutôt d'une part songer à corriger les déséquilibres qui existent entre les régions, à travers le système d'appel à candidature et d'autre part, privilégier l'émergence de radios thématiques, pour que le pluralisme rime avec la diversité.

Cette même préoccupation a été évoquée au niveau du fonds d'aide à la presse et le président du CSC estime qu'il convient d'évaluer réellement son impact sur les médias bénéficiaires. Sans remettre en cause le principe de l'aide directe, le président du CSC, estime qu'il faut nourrir la réflexion pour affiner les objectifs du fonds d'aide à la presse et mettre en place un mécanisme opérationnel de suivi de son utilisation.

Cette session ordinaire du CSC s'ouvre à un moment où la saison politique se caractérise par l'événement que tout le monde connait. Ce qui, naturellement, donne lieu à des empoignades verbales, des déclarations, des conférences de presse, des débats dont les contenus ne laissent pas indifférent le CSC, dès lors qu'ils sont diffusés ou publiés sur les médias.

A ce titre, le président du CSC invite tous les acteurs politiques à plus de retenue et de pondération dans leur communication médiatisée. Il invite également les journalistes à plus de rigueur, de responsabilité et de professionnalisme dans leur travail de collecte, de traitement et de diffusion de l'information.

Sur ce chapitre, a-t-il averti, la Charte des journalises professionnels du Niger, dans son préambule, dispose que : «la responsabilité du journaliste vis-à-vis du public prime devant toute autre responsabilité ». En plus a-t-il rappelé, la même Charte stipule que, « Le journaliste doit défendre sa crédibilité et celle de sa profession.

A cet égard, il doit éviter toute liaison avec un groupe susceptible de mettre en cause cette crédibilité». En tout état de cause, « le CSC, conformément à ses attributions, va veiller en toute indépendance, dans la transparence et l'équité, au respect strict des règles éthiques et déontologiques », a déclaré M. Abdourahamane Ousmane Président du CSC.


Ali Maman (stagiaire)

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