Grâce à un financement de la Banque Africaine de Développement (BAD), le Niger s’apprête à réaliser son tronçon de la transsaharienne. Route d’Afrique, ce tronçon est orienté principalement nord-sud et vise à accroître le commerce entre les six Etats qu’il traverse, l’Algérie, le Mali, le Niger, le Nigéria, le Tchad et la Tunisie. Les travaux de construction de la transsaharienne ont débuté depuis février 2006 et vont se poursuivre grâce aux fonds octroyés par la BAD.Les autorités nigériennes ont adopté, le vendredi 25 avril courant, un projet de loi qui facilitera la ratification de l’accord de prêt pour la réalisation du tronçon, signé avec le Fonds Africain de Développement (FAD).
Guichet concessionnel de la BAD, ce fonds contribue à la promotion du développement économique et social dans les pays africains les moins développés par un octroi des financements concessionnels. Le but étant de mettre en œuvre des projets et programmes, ainsi qu’une assistance technique en nue de mieux renforcer les capacités de ces Etats. Pour le Niger, c’est une belle opportunité qui s’offre dans la mesure où la construction de cette route transsaharienne favorisera le désenclavement du pays à travers une augmentation probable du flux des échanges tant avec ses voisins africains qu’avec l’Europe. Elle contribuera au développement du pays et, par la même occasion, à l’épanouissement des populations nigériennes car, le défaut de routes est un handicap réel à la communication. Bien plus que le Niger, c’est toute l’Afrique qui gagne sur le plan des infrastructures de communication.La transsaharienne se porte mieux du côté du Niger qui, il y a quelques jours, a inauguré la construction de la voie ferrée qui la liera au Bénin.