La veuve de l’ancien président nigérien Ibrahim Baré Maïnassara espère toujours faire juger les assassins de son mari. Dans ce but, elle a saisi la Cour de justice de la Cedeao.
"Il avait droit à la vie, on la lui a ôtée le 9 avril 1999. On lui doit - et on nous doit - justice." C’est par cette simple formule que Clémence Aïssa Baré, veuve de l’ex-président nigérien Ibrahim Baré Maïnassara (1996-1999), explique la décision de sa famille de passer à la vitesse supérieure dans sa quête de vérité sur son assassinat. Après quinze années de procédures judiciaires infructueuses au Niger, elle a assigné l’État, le 12 décembre 2013, devant la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), à Abuja (Nigeria) - mais sa plainte n’a été rendue publique qu’à la mi-avril.... suite de l'article sur Jeune Afrique