L’Alliance pour la réconciliation, la démocratie et la démocratie (ARDR) a rendu public un communiqué de presse le 24 avril dernier appelant le chef de l’Etat à convoquer le Conseil de la République face au blocage des travaux de l’Assemblée nationale. Selon le communiqué de presse signé par le Président Mahamane Ousmane, la situation de blocage à l’Assemblée nationale «est délibérément créée par la majorité au pouvoir mettant en danger la quiétude sociale et le fonctionnement régulier de l’une des principales institutions de la République». Le communiqué poursuit en estimant que «la tenue du conseil de la République s’impose en pareille circonstance conformément à l’article 69 de la Constitution». Constitué du Président de la République, du Président de l’Assemblée nationale, du Premier ministre, des anciens présidents de la République ; des anciens chefs d’Etat et du Chef de file de l’opposition. Pour l’opposition, la situation actuelle tumultueuse qui sévit au Parlement nigérien, fait courir de graves périls au fondement de la République. Du côté de la majorité parlementaire élargie, par la voix du député Ben Omar Mohamed, il n’ya pas lieu, au stade actuel, de convoquer le Conseil de la République étant donné qu’il n’y a pas «péril en la demeure». Selon Ben Omar, tout est question d’interprétation des textes, avant d’ajouter que, saisie par la majorité parlementaire, l’avis de la Cour constitutionnelle est attendu pour fixer les uns et les autres. En attendant l’avis de la Cour constitutionnelle et la suite qui sera réservé à l’appel de l’ARDR pour la convocation du conseil de la République, la situation reste toujours crispée au niveau de la représentation nationale.