Quand le président Issoufou est tenu par ses courtisans #aNiamey

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Quand le président Issoufou est tenu par ses courtisans

Publié le dimanche 4 mai 2014 | nigerdiaspora

© Abidjan.net par Atapointe
Ouverture du 44è sommet de la CEDEAO à Yamoussoukro en présence de 14 chefs d’Etat
Vendredi 28 Mars 2014. Yamoussoukro. Le 44è sommet ordinaire de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO) s`est ouvert en présence de 14 Chefs d`Etat de la sous-région ouest-africaine. Photo : Mahamadou Issoufou ,Président du Niger.

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Il s’agit juste de démasquer un piège, le énième qu’ils ont ourdi pour encore et encore sévir tant sur la cohésion nationale que sur le cours normal de la vie de nos institutions. Ils l’ont fait avec feu Ibrahim Baré Maïnassara, ils l’ont perpétué sous Tandja et ils sont en train d’en concocter un autre avec le Président Issoufou Mahamadou ; le tout dans l’impunité la plus absurde et la plus incompréhensible. De quoi s’agitil ?

Le nouvel entourage du président Issoufou Mahamadou a aujourd’hui comme principale caractéristique un ramassis d’individus très peu fiables, mesquins en diable, délateurs et zélateurs, tous rompus dans l’arnaque et la forfaiture.

Personne ne peut le nier tant ont-ils de tout temps pataugé dans les eaux tourbes de la supercherie en s’adaptant contre vents et marées à toutes les situations qui se sont présentées à eux. Ils retournent allégrement leur veste, sans aucun scrupule, trahissant et vendant des proches et des amis séculaires.

Tout ça, les Nigériens le savent et ils ont identifié ces acteurs ; il ne reste qu’à attendre que Dieu donne au Niger un homme responsable et vigoureux qui va balayer toute cette racaille pour la mettre à l’abri des affaires du pays. C’est dans cette attente que les citoyens nigériens ont été assommés dans leur conscience et dans leur orgueil en voyant le président Issoufou Mahamadou s’évertuer à s’attacher le service de ces délateurs.

On se croyait sorti du tunnel ; on se retrouve en plein bourbier, nourrissant encore et encore le même espoir, celui de donner au Niger un homme responsable et digne, de la trempe de feu Seyni kountché. Soit.

Pris individuellement, il n’y a pas un de ces nouveaux acteurs qui ne nourrissait pas une haine viscérale à l’endroit du PNDS Tarraya. Un adage de chez nous explique bien la situation : si le mangeur d’âme a oublié, la mère de l’enfant ne saura oublier, elle qui a perdu ce qu’elle a de plus cher au monde. Cette sage maxime, le PNDS n’en a cure :

si Dieu décide de vous perdre, il vous enlève tout discernement, tout esprit de logique au point où vous confondez le noir au blanc. Et ici, il n’est non pas question de confusion, mais de préférence : le président Issoufou préfère les délateurs aux citoyens humbles et orthodoxes qui l’ont souvent accompagnés 15 années durant.

On a l’impression d’être sous la République des traîtres. Pour certains d’eux, cela relève non pas du passé récent mais du présent. En effet, quand il n’y a que quelques mois le tonitruant Ben Omar regrettait amèrement le soutien qu’il a accordé à Issoufou et que maintenant il se présente en défenseur acharné du régime, convenez avec moi que ce sont là des situations aberrantes vécues au jour le jour.

Quand un certain Albadé Abouba présentait les « intellectuels du PNDS » comme ceux qui ont toujours empêché à l’eau du ruisseau de couler normalement, les qualifiant de noms de tous les oiseaux, envoyant sur eux sa horde policière pour les mater en plein mois béni de ramadan, et qu’aujourd’hui ce bourreau devienne subitement compatissant vis-à-vis de sa victime, il y a franchement du non-dit dans cette affaire. Que dire de Lompo Garba, de Mamalo et de tous ces gens qui entretenaient vis-à-vis du PNDS des ressentiments foncièrement négatifs.

Vous qui êtes encore lucides, croyez-vous sincèrement qu’il y a du sérieux dans cette affaire ? Pensez-vous réellement que ces gens puissent comme par un coup de baguette magique s’assagir et changer de vision par rapport au PNDS ? C’est difficile, très difficile pour ne pas dire impossible.

Alors, que mijotent-ils ? Qu’est-ce que ces individus peu fiables ou pas du tout fiables sont-ils en train de concocter dans le dos du président Issoufou Mahamadou et de son parti ? Voilà une question que le PNDS se doit de se poser et, au demeurant, il doit faire très attention aux allées et venues de ces démagogues.

L’inquiétude réside dans cet acharnement dont ils font preuve à faire partir coûte que coûte le président de l’Assemblée Nationale de son poste, sachant très bien qu’il n’hésitera pas lui aussi d’user de la prérogative de mise en accusation du Président de la République.

Tenez- vous bien, ces individus peu fiables qui regrettent leur soutien à Issoufou ne manqueront jamais l’occasion de lui poser des peaux de bananes pour piper les dés de son mandat. Croyez-vous réellement qu’en cas de vote de cette motion de mise en accusation que ces gens voteraient en faveur du Président Issoufou ?

N’oubliez surtout pas que notre hémicycle est rempli de députés boulimiques qui ne ratent jamais l’occasion de se renflouer les poches. Déjà, une partie des députés du PNDS boudent les traitements accordés aux arrivistes ; pourquoi pas eux ?

A ceux-là, il faut ajouter les délateurs prêts à trahir et ceux qui ne sont pas d’accord avec la politique d’exclusion du PNDS ; les derniers votes ont démasqué quatre qui ont accordé leur voix à l’opposition. La donne reste trouble et le président Issoufou peut très bient se retrouver face à la surprise de sa vie. Entre temps, c’est le Niger qui va en pâtir, pris dans les filets de l’éternel recommencement.

Ce n’est peut-être pas si évident que cela. Cependant, dites-vous que nous sommes en politique nigérienne, un domaine que même le diable ne saurait analyser à sa juste mesure. Pour preuve, la présence de tazartchistes acharnés aux côtés de Hassoumi Massaoudou.

NAMEWA

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