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Message du ministre en charge de la Communication : Confiance sur la tendance à l’amélioration du baromètre de la liberté de presse au Niger
Publié le lundi 5 mai 2014   |  Le Sahel


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© Le Sahel par DR
Le ministre de la Communication et des Relations avec les Institutions, Yahouza Sadissou


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A l'instar du reste de la communauté internationale, notre pays a célébré le samedi dernier, la journée mondiale de la liberté de la presse commémorée le 3 Mai de chaque année. A la veille de cette commémoration, le ministre de la Communication et des Relations avec les Institutions, M. Yahouza Sadissou, a livré un message dans lequel il a rappelé l'importance de cette journée et les efforts consentis par les autorités nigériennes pour pérenniser les acquis de la liberté de la presse au Niger. Le thème retenu pour cette édition 2014 de la journée est « la liberté des médias pour un avenir meilleur : contribuer à l'agenda de développement post-2015 ».

Dans son message le ministre de la Communication et des Relations avec les Institutions a d'abord rappelé que cette journée a été instaurée par l'Assemblée générale des Nations Unies, en décembre 1993, après la tenue du Séminaire pour le développement d'une presse africaine indépendante et pluraliste, à Windhoek, en 1991; ce qui avait conduit à l'adoption de la Déclaration de Windhoek sur la promotion de médias indépendants et pluralistes. En effet, M. Yahouza Sadissou a indiqué que la Déclaration de Windhoek exigeait ainsi l'établissement, le maintien et la promotion d'une presse pluraliste, libre et indépendante. De même, elle mettait l'accent sur l'importance d'une presse libre pour le développement et la préservation de la démocratie ainsi que pour le développement économique.

Retenons par ailleurs que la journée mondiale de la liberté de la presse telle que prônée par l'UNESCO est une journée d'action, qui permet de mettre sur pied des initiatives qui visent la défense de la liberté de la presse ; une journée d'évaluation afin de dresser le bilan de la liberté de la presse à travers le monde, une journée de rappel qui permet de rappeler aux Etats, le respect des engagements qu'ils ont pris en la matière ; une journée d'alerte pour aviser le public et accroitre la sensibilisation à la cause de la liberté de la presse ; une journée de réflexion, pour stimuler le débat parmi les professionnels des médias sur les problèmes qui touchent la liberté de la presse et l'éthique professionnelle ; une Journée commémorative en mémoire des journalistes qui ont perdu la vie pendant qu'ils exerçaient leur profession ; une journée d'appui en faveur des médias qui sont victimes de mesures qui entravent la liberté de la presse ou qui visent à l'abolir.

Le ministre Yahouza Sadissou a rappelé l'attachement des autorités de la 7ème République à la question de la liberté de la presse. Ce qui dit-il a d'ailleurs conduit le gouvernement à mener plusieurs actions, au nombre desquelles la signature, par le Président de la République, S.E. Elhadji Mahamadou Issoufou, de la Déclaration de la Montagne de la Table, le 30 novembre 2011, marquant clairement ainsi son attachement à la promotion de la liberté de la presse. A cela, M. Yahouza Sadissou a ajouté le caractère effectif de la loi portant dépénalisation des délits de presse ; l'institution, le 30 novembre de chaque année, d'une journée nationale de la liberté de la presse ; la délivrance de plus de 150 cartes professionnelles de presse ; la poursuite de l'octroi aux médias privés du Fonds d'aide à la presse dont le montant est passé de 50 millions au départ à 200 millions aujourd'hui, pendant que se poursuivent les réflexions quant à son rehaussement éventuel. En outre, au plan de la formation, il a été organisé, sous l'égide du CSC, plusieurs sessions de renforcement des capacités des acteurs des médias pendant qu'au plan institutionnel, la Convention collective professionnelle et le projet de loi sur la publicité sont désormais élaborés et devraient connaitre sous peu plaise à Dieu, un aboutissement heureux.
Au plan international, le ministre en charge de la Communication a souligné que les multiples et louables efforts en faveur de la promotion de la liberté de la presse ont été reconnus et salués, en 2011, par Reporters Sans Frontières, classant ainsi notre pays aux 4ème et 29ème places respectivement en Afrique et dans le Monde. Aussi ''même si nous avons reculé de 14 et 5 places en 2012 et 2013, en raison des dérapages de certains médias, je reste convaincu que cette tendance à l'amélioration du baromètre de la presse nigérienne, va se poursuivre, grâce notamment au sens du professionnalisme dont font preuve, de plus en plus, les différents acteurs'' a-t-il précisé. «C'est dire que la presse, dans son ensemble, est plus que jamais interpellée quant à sa lourde responsabilité dans l'éducation et la sensibilisation de nos laborieuses populations, relativement à l'atteinte des objectifs que se sont fixés nos Etats dans la mise en œuvre de leurs programmes de développement respectifs pour les prochaines années» a conclu M. Yahouza Sadissou.

Laouali Souleymane

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