Réduction des prix des hydrocarbures à la pompe: le SYNCOTAXI bientôt en grève pour rappeler au gouvernement sa promesse #aNiamey

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Réduction des prix des hydrocarbures à la pompe: le SYNCOTAXI bientôt en grève pour rappeler au gouvernement sa promesse

Publié le mercredi 7 mai 2014 | alternativeniger

© Autre presse par DR
Déclaration du Bureau Exécutif National du SYNCOTAXI

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En 2012, suite à un mouvement des chauffeurs de taxis par le Syndicat National des Conducteurs des Taxi (SYNCOTAXI), et visant à imposer une réduction des prix des hydrocarbures, le gouvernement a procédé, le 1er janvier 2013, à une réduction de 39 francs sur le prix du litre d’essence à la pompe. Au terme de l’accord signé avec le gouvernement, celui-ci s’était engagé à procéder à une réduction progressive dont la première échéance était attendue le 31 décembre 2013...
Cette échéance passée, sans aucune réaction des autorités, le SYNCOTAXI, à travers une déclaration rendue publique le 3 janvier 2014, projette d’observer une grève d’avertissement de 24 heures, le vendredi 10 janvier 2013.

Le SYNCOTAXI entend ainsi réagir, non seulement, pour protester contre cette promesse non tenue du gouvernement, mais également pour protester contre la cherté des papiers administratifs (primes d’assurances, droits de douane, frais de visa d’interpole, patente, vignette, cotisation CNSS…) et autres tracasseries administratives, policières et douanières, notamment.

Ce mouvement qu’entend engager le SYNCOTAXI, fait suite à celle entreprise en collaboration avec le Collectif des propriétaires de taxis (CPT) en mai 2012. S’en est alors suivi une série de manifestations qui ont abouti à la hausse du prix de la course en taxi, passant de 200 à 300 francs cfa et celui des minibus de 100 à 200 francs en octobre de la même année.

Ces mouvements, l’on s’en souvient, ont conduit à l’arrestation des leaders des deux syndicats et de plusieurs de leurs membres. Ces derniers étaient poursuivis pour "exercice illégal sur le marché par rapport à la tarification de la course" et pour "entrave à la liberté de circuler et de travailler". Le procès s’est soldé par la relaxe pure et simple des grèvistes.

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