Depuis deux semaines les travaux au Parlement nigérien sont interrompus à cause de profondes divergences entre les députés de la majorité et ceux de l’opposition qui se disputent le poste du 2ème vice-président de ladite institution.
é’C’est une situation déplorable qui n’honore pas la démocratie dans notre pays’’, a déclaré à APA Moustapha Sani, enseignant, acteur de la société civile.
é’Le pays est pris en otage par ceux-là-même qui devraient éuvrer pour le bien-être des populations qu’ils représentent a-t-il souligné.
Les travaux devraient normalement reprendre après la publication de l’arrêt de la Cour constitutionnelle qui a rendu son arrêt sur cette question.
D’après l’arrêt de cette Cour, le Bureau du Parlement doit refléter la configuration politique des partis présents à l’Assemblée nationale.
Au cours du renouvellement du Bureau de l’Assemblée nationale, onze députés ont été élus à leurs postes. Cependant deux députés de l’opposition candidats aux postes du 2ème et du 3ème, vice-présidents n’ont pas été élus car les députés de la majorité ont refusé de leur accorder leurs voix.
Les députés de la majorité justifient leur refus de vote par le fait qu’une dizaine de députés de l’opposition qui soutiennent les actions du Président de la République ont été exclus de leur groupe parlementaire et n’ont pas été associés dans le choix des députés de l’opposition qui devraient siéger au sein du Bureau de l’Assemblée nationale.