Le Niger a subi mardi, une attaque perpétrée par la secte islamiste Boko Haram du Nigéria voisin. De sources concordantes, de violents combats ont opposé les forces armées nigériennes aux éléments de ladite secte.
Facteur d’instabilité et source de tensions potentielles avec le Nigéria, Boko Haram ou peuple engagé dans la propagation de l’enseignement du prophète Mahomet et du jihad, est une organisation terroriste fondée en 2002 par Mohamed Yusuf.
Elle s’illustre par une série de violences à l’encontre à la fois de l’Etat du Nigéria et de ses voisins, notamment le Niger. Prônant un islam radical et rigoriste, l’idéologie du mouvement s’inspire des Talibans d’Afghanistan, rejetant la modernité et visant à instaurer la charia dans les pays attaqués.
Même si les assaillants sont venus lourdement armés, les militaires nigériens sont parvenus à les repousser hors des frontières du pays avec « très peu de moyens » selon une source officielle.
Conscient de la faiblesse de ses équipements et de ses effectifs militaires pour assurer la sécurité interne et externe du pays, le Niger coopère avec de nombreux partenaires étrangers au continent africain afin de promouvoir la paix sur son territoire et dans la région. Dans cette perspective, les Etats-Unis fournissent non seulement des équipements et des services à Niamey afin de veiller à sa sécurité, mais forment également les éléments des forces nationales nigériennes en vue de renforcer leur efficacité sur le terrain.
Du côté européen, le soutien à ce pays de l’Afrique de l’Ouest intervient dans le cadre de l’Instrument de stabilité (IDS) qui apporte un financement aux activités initiées en vue d’établir la paix et la sécurité.
Loin de faire preuve de laxisme face aux rebelles islamistes radicaux, Niamey s’est vaillamment défendu.