L'Assemblée générale qui consacrera le renouvellement du bureau du Comité Olympique et Sportif du Niger (COSNI) se déroulera dans quelques semaines à Niamey. D'ores et déjà, la campagne est quasiment ouverte et les grosses pointures du milieu sportif nigérien commencent à annoncer leurs candidatures. C'est ainsi que le secrétaire général actuel du COSNI, Elhadj Idé Issaka, a annoncé sa candidature au poste de président de cette institution faitière des fédérations sportives nationales.
Le parcours de ce dirigeant sportif, aussi bien au Niger que dans les instances internationales, est des plus élogieux. Président de la Fédération nigérienne de taekwondo pendant de longues années, il a été le principal artisan de la promotion de cet art dans notre pays. Grâce à son courage, son abnégation et son sens du sacrifice, le Taekwondo est devenu aujourd'hui au Niger l'art martial qui compte ses adeptes en milliers de pratiquants. Cette ascension phénoménale, que Idé Issaka a su insuffler au taekwondo nigérien, lui a valu, sur le plan international, une reconnaissance au plus haut niveau. Membre actif de l'Union Mondiale Francophone de Taekwondo (UMFT), il en occupe actuellement le poste de vice-président. Au mois de juillet dernier, à l'occasion du congrès de la Fédération Mondiale de Taekwondo, tenu au Mexique, les 300 délégués venus du monde entier ont brillamment élu Elhadj Idé Issaka au sein du bureau exécutif de cette instance mondiale du Taekwondo. C'est la consécration d'une longue carrière au service de cet art martial, et la récompense de multiples efforts consentis par l'homme pour le développement du sport en Afrique. Sans nul doute, Elhadj Idé Issaka a acquis, pendant de longues années de pratique, une riche expérience sur le plan national et international qui lui permettra de gérer, dans les règles de l'art, le Comité Olympique et Sportif du Niger si les présidents des différentes fédérations sportives et les autres votants lui accordent leur confiance.
Oumarou Moussa