Des formulaires de composition de bureaux seraient envoyés dans les différents quartiers de la capitale pour la mise en place des comités de soutien à Ladan Tchana. Du reste, des comités de jeunes, adultes, phénix et femmes seraient en train d’être installés à Niamey comme dans la région de Tillabéry.
Après avoir perdu la confiance de la coordination régionale du parti Lumana de Tillabéry et exclu de cette formation politique dont il prétend avoir « enfanté », le sieur Ladan Tchana semble perdre tout espoir dans le MODEN FA de Hama Amadou qui l’a amené au firmament de la renaissance. En effet, depuis quelques temps, ses partisans s’activeraient à mettre les bouchées doubles en vue de la mise en place des structures politiques dans la ville de Niamey et dans la région de Tillabéry.
Des formulaires de composition de bureaux seraient envoyés dans les différents quartiers de la capitale pour la mise en place des comités de soutien à Ladan Tchana. Du reste, des comités de jeunes, adultes, phénix et femmes seraient en train d’être installés à Niamey comme dans la région de Tillabéry. D’autres sources nous indiqueraient que, le statut et le règlement intérieur de ce parti en gestation seraient déjà prêts.
Ce qui est certain, sa démarche s’apparenterait à celle empruntée par le père fondateur de Zaman Lahiya, feu Moumouni Djermakoye qui avait eu à créer CAMAD avant le parti. Aujourd’hui, Omar Hamaidou Tchana semble se lancer dans une logique d’installation de comités de soutien pour peut être finir par créer une formation politique. Arrivera-t-il à atteindre cet objectif ?
C’est la question que tous les observateurs avertis se posent aujourd’hui. Car, une telle aventure serait périlleuse pour Tchana qui est à ses initiations politiques.
En tout cas, quand il aura à créer un parti politique, il risquerait de s’aligner derrière le « Labizé » de Ousseini Salatou. Même si, peut être, l’essentiel pour lui et ses partisans, c’est de pouvoir justifier leur appartenance à la mouvance présidentielle afin de continuer à être dans le "paradis" du système. Pour les observateurs politiques, il vaut mieux pour Tchana et ses partisans de créer leur propre cadre politique.
Cela évitera à ce que Bazoum Mohamed puisse encore faire croire à l’opinion que se seraient eux « les informateurs » du régime. En tout état de cause, comme l’aurait dit leur gourou politique, dans une autre sémantique, « gountou gatari ka yahi sara kabani »
