Les recherches se poursuivent pour retrouver une cinquantaine de cadavres de migrants subsahariens, morts de soif alors qu’ils tentaient de rallier la ville de Tamanrasset.
Les frontières algéro-nigériennes deviennent, en ce temps de crise et d’insécurité, un mouroir pour les populations africaines qui tentent de fuir leur pays pour se réfugier en Algérie à la recherche de paix. Une dizaine de cadavres ont été découverts à l’extrême sud de Ain Guezam, pas loin de la ville nigérienne, Arlit.
Les cadavres des ressortissants venus, selon des informations concordantes, du Tchad, ont été trouvés dans état de décomposition avancée par des nomades. Il s’agissait de 4 hommes, 2 femmes et un enfant.
Suite à cette découverte macabre, d’autres informations ont circulé dans cette région sur la disparition dans les étendues du désert d’un véhicule transportant entre 30 et 50 ressortissants de nationalité nigérienne.
Cette information a été relayée après la perte de contact, via le téléphone, entre le conducteur du véhicule et des attaches localisées au Nord du Niger.
Certains observateurs n’excluent pas l’idée que les personnes recherchées ont tenté de rejoindre les frontières algériennes par le biais d’intermédiaires, des passeurs probablement. En tout état de cause, les ressortissants égarés dans le Sud font l’objet de recherches intenses, par les brigades spécialisées algériennes et nigériennes chacune des deux coté des frontières. Onze jours après l’alerte sur leur disparation, aucun indice n’est venu confirmer ou infirmer que les personnes recherchées sont vivantes ou pas.