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1ère session ordinaire du Conseil Supérieur de la Communication : Assurer un fonctionnement collégial et démocratique de l’institution
Publié le mardi 21 mai 2013   |  Le Sahel




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Donner des informations sur le Conseil Supérieur de la Communication, examiner et adopter le projet de délibération portant règlement intérieur, examiner et adopter le projet de délibération portant règlement administratif, tels sont les points essentiels inscrits à l'ordre du jour de la première session ordinaire du Conseil Supérieur de la Communication qui s'est ouverte hier matin dans la salle de réunion de ladite institution. C'est le président de l'instance de régulation des médias, M. Abdourahamane Ousmane, qui a présidé l'ouverture des travaux qui dureront cinq jours.
Cette première session intervient plus d'un mois après la prestation de serment des membres et l'élection du bureau du CSC. Le Conseil Supérieur de la Communication a comme mission principale de réguler la presse et la communication au cours des cinq prochaines années.
En ouvrant les travaux, M. Abdourahamane Ousmane a précisé qu'au-delà des attributions classiques de veiller au respect de la déontologie et du pluralisme, le CSC doit également, en vertu de la Constitution du 25 novembre 2010, veiller au respect de la mission de service public dédiée aux médias d'Etat et au respect du statut des professionnels de la communication. Cette institution a, en outre, en charge la formation du personnel, sa professionnalisation et le renforcement de ses capacités, ainsi que le développement et la promotion des nouvelles technologies de l'information et de la communication. C'est dire que l'étendue et la lourdeur de la mission du CSC exigent de tous un sacerdoce permanent tout au long du mandat. C'est pourquoi, il a rappelé aux conseillers la formule de leur prestation de serment : ''Je jure solennellement de bien et fidèlement remplir mes fonctions dans une totale impartialité, de garder le secret des délibérations et de me conduire en tout comme un digne et loyal serviteur de la Nation. En cas de parjure, que je subisse les rigueurs de la loi''. Le texte du serment évoque clairement l'intérêt général qui doit être au cœur de la mission du CSC. Il doit primer, en tout temps, sur toute autre considération. Développant les aspects de l'agenda de cette première session, le président du CSC a souligné que le premier point va présenter l'état des lieux de l'institution, sur les plans administratif, financier, matériel, humain et technique. Cet exercice a un double avantage : il permet d'une part de mettre les conseillers au même niveau d'information sur la vie et les réalités de l'institution, et d'autre part, il prépare le diagnostic organisationnel du CSC qui vient d'être lancé avec l'appui de la coopération danoise au Niger. Le second aspect, c'est-à-dire l'examen et l'adoption du règlement intérieur du CSC, englobe les modalités de délibération du CSC ; les règles de procédures suivies devant le CSC ; les conditions de mise en œuvre du régime disciplinaire des membres du CSC. Et enfin, le règlement administratif déterminant ainsi l'organisation, les attributions, le fonctionnement des services et les règles de gestion du personnel du Conseil Supérieur de la Communication. Autant on ne peut bâtir un édifice qui résiste aux vicissitudes du temps sans une fondation adéquate, autant on ne peut mettre en place une institution forte et crédible, sans textes de base solides et durables. En s'inspirant de la Constitution, de la loi organique et des expériences positives vécues, , le bureau a élaboré, a dit M. Abdourahamane Ousmane, des projets de règlement intérieur et administratif à même d'assurer un fonctionnement collégial et démocratique de l'institution, et une gestion transparente et efficace de ses ressources humaines, financières, matérielles et techniques. Cependant, a-t-il affirmé, ces projets, comme d'ailleurs toute œuvre humaine, sont perfectibles. C'est pourquoi, ces différents points sont soumis à l'esprit critique des conseillers, de leur sens d'initiative et de créativité, a précisé le président du CSC.

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