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Signature de la convention de financement du projet de renforcement de capacité et de délivrance des services publics : 20 milliards FCFA octroyés par la Banque mondiale en appui au renforcement de capacité et de délivrance des services publics
Publié le mercredi 14 mai 2014   |  Le Sahel


Le
© Autre presse par DR
Le ministre d`Etat, ministre du Plan, de l`Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, M. Amadou Boubacar Cissé
Photo : M. Amadou Boubacar Cissé


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En marge des travaux de la revue conjointe annuelle du Plan de développement économique et social (PDES), qui s'est tenue au Palais des Congrès de Niamey, le lundi 28 avril dernier, le ministre d'Etat, ministre du Plan, de l'Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, M. Amadou Boubacar Cissé, et le Représentant résident de la Banque mondiale au Niger, M. Nestor Koffi, ont procédé à la signature d'une convention de financement du projet de renforcement de capacité et de délivrance des services publics. La convention de financement, objet de cette cérémonie de signature, porte sur un montant de 20 milliards de francs CFA.

Intervenant après la signature des documents, le ministre d'Etat, ministre du Plan, de l'Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, M. Amadou Boubacar Cissé, qui a hautement apprécié le geste de la Banque mondiale, a estimé qu'il est symbolique à plus d'un titre.

Pour lui, l'institution joint ainsi l'acte à la parole, car la question renforcement de capacité et délivrance des services publics a été largement évoquée lors de la revue conjointe annuelle du Plan de développement Economique et Social, en marge de laquelle cette convention a été signée.

Ce qui, a estimé le ministre d'Etat, traduit l'importance de l'engagement de la Banque mondiale dans la mise en œuvre du PDES, des OMD. « Le prêt prévu a été non seulement doublé, mais transformé en don », s'est réjoui M Amadou Boubacar Cissé. Un tel engagement mérite d'être salué, a-t-il lancé.

Le projet financé par la Banque Mondiale est d'une très grande importance, car la question de renforcement de capacité a toujours été un défi majeur, dans la mis e en œuvre du PDES, a dit le ministre d'Etat ministre du Plan de l'Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire.

Pour cette raison, a rappelé le ministre d'Etat Amadou Boubacar Cissé, la problématique de l'efficacité de notre administration publique a été retenue comme une priorité. Aussi, a-t-il souligné que la réalisation d'un projet de renforcement de capacité du secteur public est capitale, pour le Niger.

Il a ajouté que sa mise en œuvre devra permettre « l'efficacité de la gestion des investissements publics, la capacité de planification stratégique, de gestion financière, de passation des marchés, de suivi évaluation, qui ont été définis comme étant les vrais goulots d'étranglement de la réalisation du PDES dans toute son envergure ».

Avec ce projet, précise-t-il, la fonction publique pourra développer un système de gestion du changement, de formation et d'amélioration de capacité de coordination, de planification que requiert l'ensemble de toutes les structures.

Auparavant, le Représentant de la Banque mondiale au Niger, M. Nestor Koffi, a tenu à souligner que le montant de cette convention, qui porte sur le projet de renforcement de capacité et délivrance des services publics, a été revu à la hausse pour atteindre à ce montant de 20 milliards FCFA, au lieu des 10 milliards prévus dans le cadre de l'appui de l'institution au PDES.

Cette décision de doubler l'enveloppe du don a été prise, a précisé M. Nestor Koffi, après l'examen des besoins qui se sont révélés plus important que ce qui a été estimé.
Ce geste, a-t-il dit, traduit la détermination de la Banque mondiale et son appréciation en ce qui concerne le PDES.

L'institution, comme d'ailleurs les autres partenaires, cible les secteurs de l'agriculture, la santé et l'éducation, tout en tenant aussi compte des fonctions transversales. Il s'agit, a souligné le Représentant résident de la Banque mondiale, d'un programme qui est axé sur les résultats. Le financement porte sur deux composantes, notamment l'appui de renforcement de capacité et délivrance des services publics, et l'assistance techniques. Aussi, il a souhaité une consommation des crédits mis à la disposition du Niger dans un délai raisonnable.


Souley Moutari

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