ticipants des États membres, les partenaires au développement et les observateurs du GIABA ont discuté au cours des travaux de cette 13ème réunion du Comité Ministériel du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d'Argent en Afrique de l'Ouest (GIABA) tenue le 10 mai dernier à Niamey des nombreux défis et des menaces liés au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme (BC/FT) dans les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Plusieurs résultats continuent à être enregistrés dans le cadre de la Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (L BC/FT). Cette réunion a été placé sous le haut patronage du premier ministre du Niger Brigi Raffini, en présence de la présidente du Comité ministériel du GIABA, Nialé Kaba, des ministres des Etats membres de la CEDEAO, des membres du gouvernement du Niger, le Directeur général de du GIABA, Adama Coulibaly, la présidente du CENTIF Sanady Tchimaden Hadatan et d’un nombre important d’invités.
Le Comité Ministériel du GIABA est le plus important comité ministériel sectoriel de la CEDEAO qui compte quarante cinq membres à son sein. Il est l’organe statutaire d’orientation et de supervision du GIABA et regroupe les ministres de tutelle de GIABA dans les quinze Etats membre de la CEDEAO. La présidente du Comité ministériel du GIABA, Nialé Kaba a saisi la rencontre de Niamey pour faire le bilan des résultats enregistrés au cours des deux années d’exercice en tête du Comité ministériel.
Ainsi, en plus de l’adhésion de Sao Tomé au GIABA, la signature de l’accord de siège pour l’ouverture du Centre d’information du GIABA à Abidjan et la finalisation du premier cycle d’évaluation mutuelle des Etats membres, le GIABA a adopté sa stratégie de communication, ses rapports portant sur les typologies de fraude fiscale et de blanchiment de capitaux, l’étude sur la fraude fiscale et de blanchiment de capitaux en Afrique de l’ouest et sur le trafic des armes légères et de petit calibre (ALPC), le blanchiment des capitaux et l’insurrection. Le GIABA a aussi adopté les enregistré l’adhésion de Sao Tomé et Principe comme membre à part entière et l’Union des Comores comme membre observateur.
Plusieurs partenaires techniques et financiers ont également adressés des demandes d’adhésion comme observateurs. Selon la présidente du Comité ministériel du GIABA, Nialé Kaba « le point d’orgue de notre présidence a été le changement intervenu le 3 février 2014 à la tête du Secrétariat du GIABA et que nous avons accompagné ». Elle a aussi profité de cette occasion pour rassurer le Colonel Adama Coulibaly le nouveau Directeur général et son adjoint Brian Sapati du soutient de l’ensemble du Comité Ministériel. Aussi, retenons que le nouveau Directeur général du GIABA a rappelé auparavant l’engagement, la détermination et le dévouement avec lequel son Institution mène « la noble et double mission de lutte contre la grande criminalité financière et transfrontalière » et l’importance des résultats obtenus en matière de LBC/FT dans les pays de la (CEDEAO).
Parmi les nombreux résultats enregistrés nous pouvons retenir entre autres, la dotation de tous les pays de cellules de renseignement financiers (CRF), l’acception du GIABA comme membre associé de GAFI avec les mêmes privilèges et droit que ses membres fondateurs, la soumission de tous les Etats membres au premier cycle du processus d’évaluation mutuelle pour être juger du degré de conformité de leurs dispositifs nationaux au regard des normes et standard du GAFI. De 2010 à 2013, ce sont plus de 12.600 Déclarations d’opérations suspectes qui ont été enregistrées par les CRF et aussi avec l’appui de ses partenaires, le GIABA a aussi mis en œuvre plusieurs programmes de sensibilisation et de formation à l’endroit des assujettis et la Société civile de chaque pays membre.