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M. Bazoum, ministre nigérien des Affaires étrangères: «Plus de détermination»
Publié le vendredi 24 mai 2013   |  RFI


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© Autre presse par DR
Le ministre nigérien des affaires étrangères, Bazoum Mohamed


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Après le double-attentat dont le Niger a été la cible à Arlit et Agadez jeudi 23 mai, et alors qu'une prise d’otages serait toujours en cours à Agadez, Mohammed Bazoum, le ministre nigérien des Affaires étrangères, a accordé un entretien à RFI. Il juge que ces attaques ne remettent pas en cause la détermination de son pays dans la lutte contre le terrorisme, et estime que tous les pays de la sous-région sont menacés.

RFI : Ce double-attentat survenu jeudi 23 mai va-t-il affecter la détermination du Niger à combattre le terrorisme dans le Sahel ?

Mohammed Bazoum : Non, bien au contraire. Même lorsque nous n’en étions pas les victimes directes, comme c’est le cas aujourd’hui, nous étions déterminés à combattre le terrorisme. Nous savons que si la situation n'était pas être traitée adéquatement, elle risquait de se dégrader et de donner lieu à des situations comme celle à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui. Pour nous, comme pour tous nos partenaires de la communauté internationale en général, ce qu'il s’est passé à Agadez et à Arlit indique clairement que nous avons besoin de plus de détermination, plus de moyens et plus d’actions.

Votre engagement au Mali n’est donc pas remis en cause ?

Non, bien au contraire.

Le Niger paie le prix fort de son soutien à l’intervention internationale au Mali. Pensiez-vous que le Mujao serait capable de frapper directement le territoire nigérien ?

Est-ce que l’on peut considérer que ces groupes existent de manière séparée et que la frontière entre les uns et les autres est étanche ? Nous sommes en présence, à mon avis, d’une « internationale » bien coordonnée, qui s’approvisionne aux mêmes sources de financements, qui dispose des mêmes expertises et qui dispose de la même logistique. Que ce soit le Mujao ou un autre groupe, il n’y a aucune espèce de différence de notre point de vue.

Après l’attaque de Ménaka, le 10 avril, le président nigérien Mohammed Issoufou déclarait lors de son passage à Paris que les jihadistes étaient vaincus. Cette évaluation était-elle surestimée ?

... suite de l'article sur RFI


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