PARIS -- Le ministère français des Affaires étrangères a condamné jeudi, par la voix de son porte-parole, Philippe Lalliot, le double attentat perpétré le matin même dans le Nord du Niger et ciblant le site minier d’Areva à Arlit et une caserne de l’armée nigérienne à Agadez.
M. Lalliot a évoqué des morts, sans donne plus de précisions, indiquant qu’il était "encore trop tôt pour dresser un bilan définitif de ces attaques".
L’attentat à la voiture piégée à Arlit, qui s’est déroulé ce jeudi à l’aube, a fait, selon Areva, treize blessés parmi ses employés sur ce site d’extraction d’uranium, tout en causant la mort du kamikaze. Quant à celui ayant visé la base militaire d’Agadez, il aurait, selon une source citée par la presse française, entraîné la mort de dix personnes.
"Nos pensées vont aux victimes. La France présente ses condoléances aux familles des personnes décédées", a affirmé le haut diplomate français.
Le porte-parole du Quai d’Orsay a notamment annoncé que son ministre de tutelle, Laurent Fabius, s’était entretenu avec son homologue nigérien, Bazoum Mohamed, "pour lui exprimer la pleine solidarité de la France (avec Niamey) dans la lutte contre les groupes terroristes".