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Prochaines échéances électorales : les indices d’une fraude à grande échelle
Publié le vendredi 16 mai 2014   |  nigerdiaspora




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Prochaines échéances électorales Les indices d’une fraude à grande échelle Les prochaines échéances électorales, c’est dans moins de deux ans. Si du côté de l’opposition politique, on semble plus préoccupé par la situation socioéconomique du pays faite de grogne sociale, du côté des tenants du pouvoir, c’est la course contre la montre à la préparation des prochaines élections avec comme principe phare « la fin justifie les moyens ».

La fin, s’entend ici pour les animateurs du « Guri Système » et leurs thuriféraires la victoire au sortir des consultations électorales de 2016. Le « Guri Système » y tient mordicus. Toutes les stratégies et les stratagèmes, tous les compromis et compromissions sont scrutés pour arriver à la réélection de Mahamadou Issoufou en 2016 afin de préserver et de prospérer le régime de la prédation des derniers publics, de l’attribution des marchés de gré à gré et des nominations aux hautes fonctions de l’Etat des parents, alliés, amis et connaissances.


Dans les prochains jours, il ne serait pas étonnant d’assister au retour triomphal de l’opération économique nigérian de mauvaise réputation, le même Dahirou Mangal, spécialiste de l’achat des consciences. On verra aussi sans doute dans la danse de la mobilisation de l’électorat, le sieur RIMBO et celui que le vieux Ahalawaye appelle affectueusement « Cherif cocaïne ».

En attendant donc ces couleurs, d’autres sont déjà annoncées. Il s’agit ici de la préparation de la fraude à grande échelle. Les chancelleries étrangères sont mises à contribution, à travers des mots d’ordre et de consignes pour recenser les Nigériens de l’extérieur.

Là, c’est la grande pagaille. L’opposition ne semble pas associée. Aucune sensibilisation préalable pour alerter la diaspora. Seront donc Nigériens recensés, ceux que voudront les autorités consulaires dont le patron n’est personne d’autre que le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, Mohamed Bazoum, celui là même qui préside actuellement aux destinées du parti présidentiel, le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya).

Tenez ! Sur la fiche de recensement des Nigériens à l’extérieur, aucune mention du numéro de la carte d’identité ou du passeport de la personne à recensée. Autrement dit, aucun sérieux dans l’identification des ayants droits. L’opposition est donc alertée et un homme prévenu en vaut deux. Car les principaux animateurs du PNDS ne sont pas des enfants de coeur.

L’éminence grise rose a montré par un passé récent ses capacités intrinsèques aux fraudes électorales, à la manipulation et à l’achat des consciences. Lors des dernières élections, c’est par le fait de fraude constatée dont l’auteur est un candidat du PNDS que les législatives ont été reprises dans la région d’Agadez.

A tort ou à raison, on a parlé de doublons de listes électorales dans la région de Tahoua aux élections passées. Actuellement, c’est un député socialiste détenteur de faux diplôme qui continue à exercer sa fonction de représentant du peuple au mépris de la légalité constitutionnelle. Au regard de ce qui précède, il y a vraiment des raisons à s’inquiéter. Faire tout pour que les élections à venir se déroulent dans la plus grande transparence, c’est à cela que doivent s’évertuer tous les Nigériens épris d’une véritable démocratie.

Alpha

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