Le président de l’Association des constitutionnalistes du Niger est sous les verrous. Amadou Boubacar Hassane a été interpellé le 18 mai pour avoir critiqué un arrêt de la Cour constitutionnelle dans lequel elle accuse le président de l’Assemblée nationale, l’opposant Hama Amadou - passé à l’opposition - de violer la Constitution. Le tribunal doit rendre sa décision vendredi.
Les représentants du collectif Sauvons le Niger étaient présents le 20 mai dans la salle d’audience. Pour eux, Amadou Boubacar Hassane est victime d’un bras de fer entre pouvoir et opposition au sujet de la présidence de l’Assemblée nationale, depuis le 17 avril. Ce collectif qui regroupe une cinquantaine d’ONG, dont celle présidée par Amadou Boubacar Hassane, a tiré le signal d’alarme dès dimanche.... suite de l'article sur RFI