Affrontement entre Etudiants et Forces de l’ordre #aNiamey

Société

Affrontement entre Etudiants et Forces de l’ordre

Publié le mercredi 21 mai 2014 | TamTaminfo

© AFP par BOUREIMA HAMA
Manifestation d`étudiants à Niamey
30 Avril, 2014. Niamey. Les étudiants brûlent des pneus lors d`une manifestation pour réclamer de meilleures conditions à l`école. Des centaines d`étudiants ont pris part à la manifestation, bloquant les routes avec des pneus enflammés et des jets de pierres sur les forces de sécurité

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Les étudiants de l’université Abdou Moumouni de Niamey sont sortis dans les rues en cette journée de mardi 20 mai du matin au soir pour manifester contre un certain nombre de points relatifs à leur plateforme revendicative dont le payement de l’aide sociale (accompagnement de tout étudiant non boursier avec une somme pour amoindrir les charges du quotidien) qui était à la base de cette frustration.

En grand nombre et en des rangs dispersés, sortant de tous cotés pour affiner la stratégie de manifestation ils ont cassé, brulé et détruit tout ce qu’ils ont trouvé sur leur chemin en croisant le fer sérieusement contre les forces de l’ordre qui s’étaient aussi déployées en masse pour contrecarrer les agissements des étudiants.

Plusieurs blessés ont été enregistrés semble-t-il dans les deux camps et pour l’heure, on ne peut comptabiliser avec exhaustivité les dommages de tout ordre. Mais néanmoins, il faut ajouter que du coté des étudiants, trouvés sur place au sein de l’USN, eux tous sauf un seul, ont été « ramassés » par la police et conduits dans les locaux de cette dernière.

Pour le mobil, il s’agit de la détermination des listes d’étudiants ayant droit à l’aide sociale et des modalités de payement de cette allocation aux bénéficiaires. Toutes les listes ont été dressées sauf celle de la FSEJ (Faculté des Sciences Economiques et Juridiques) selon le Ministre en charge de l’Enseignement Supérieur intervenant sur les medias publics en cette soirée même.

Pour lui, les étudiants étaient allés trop vite en besogne car partant de leur « convenu », les étudiants bénéficiaires seront satisfaits étape par étape jusqu’à épuisement des listes, chose promise et qui n’a pas été accomplie par les étudiants qui étaient sortis pour tout casser.

Le Ministre ajoute, qu’on le veille ou non, le risque et la probabilité que cette situation soit assimilé avec des actes de vandalismes et de perturbations de l’ordre public commandés et commandités par les politiciens qui ne sont pas en phase avec le régime en place.

Pour les étudiants, c’est juste une riposte à toute la lenteur et la mauvaise foi qui animent les animateurs et acteurs en charge de l’enseignement supérieur au Niger, ceux-là qui ont toujours affichés un mépris patent face à l’amélioration des conditions de vie et de travail des étudiants qui ont longtemps attendu que un peu du concret soit fait dans ce sens.

Plusieurs étudiants sont encore arretés dans les locaux de la police et que les étudiants réclament qu’ils soient relâchés et relaxés sans délai et sans condition aucune sinon, le retour au calme serait une chose impossible.

La situation est délétère et qu’il faille reprendre les choses en main afin d’éviter au pays et à ses fils des épreuves difficiles. Tout de même, il faut noter que le Ministre de tutelle a confirmé et soutenu que ce qui s’est passé est passé et que demain serait un autre jour, et que par la même occasion il nourrit l’espoir que les étudiants s’assagiront pour revenir sur la table du dialogue et de la négociation pour essayer de régler cette situation rocambolesque et de nature destructive à l’amiable au fin d’un retour au calme très prompt et efficace.

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