Déclaration conjointe de la MRN et de l’ARC sur la situation sociopolitique de notre pays : La MRN et l’ARC réaffirment leur soutien au Président de la République et au gouvernement pour l’excellent travail accompli
Les partis politiques membres de la Mouvance pour la Renaissance du Niger (MRN) et de l'Alliance pour la République et le Changement (ARC), se sont réunis hier matin au siège du RDP Jama’a à l’effet d'analyser la situation sociopolitique qui prévaut dans notre pays. Après avoir examiné la situation, les partis politiques membres de la Mouvance pour la Renaissance du Niger et ceux de l'Alliance pour la République et le Changement ont rendu publique une déclaration.
S’agissant de la situation à l’Assemblée Nationale, les deux parties ont rappelé dans leur déclaration, que depuis quelques semaines, notre pays connaît des soubresauts politiques liés à la situation inacceptable qui prévaut au sein de notre Assemblée Nationale. ‘’Cette situation n'a pour unique cause que le combat d'arrière-garde entrepris par M. Hama Amadou pour conserver, par tous les moyens, la présidence de l'Assemblée Nationale qu'il a par ailleurs transformée en une tribune pour dénigrer et attaquer le régime’’, indique la déclaration. La MRN et l’ARC ajoutent que M. Hama Amadou a été élu à ce poste par la majorité parlementaire soutenant l'action et le Programme du Président de la République. Ils ont rappelé que le parti du Président de l’Assemblée Nationale a quitté la mouvance en août 2013, pensant mettre le Président de la République en cohabitation. ‘’La situation qui prévaut aujourd'hui à l'Assemblée Nationale, que d'aucuns qualifient de crise politique, relève de l'alchimie politique dont seule l'opposition nigérienne a le secret’’, indique la déclaration.
Pour la MRN et l’ARC, ‘’la sérénité a quitté l'opposition depuis que les députés de la majorité ont déposé un projet d'amendement de la résolution portant règlement intérieur de l'AN visant à combler le vide sur les modalités de votation de la motion de défiance contre le PAN’’. ‘’Le projet d'amendement du règlement intérieur, constitue le dernier verrou pour en finir avec cette incohérence qui voudrait qu'un président de l’Assemblée Nationale minoritaire, en rupture de confiance avec la majorité des députés, continue à trôner à la tête de l'auguste institution. C'est pourquoi, l'opposition en soutien à M. Hama Amadou, voudrait par tous les moyens, transformer cette question de son départ du perchoir en une crise politique qui bloquera l'institution, voire toute la République’’, ont indiqué la MRN et l’ARC dans leur déclaration.
Cette même déclaration note que sur le front social, l'accalmie observée sur l'ensemble des secteurs de notre pays, liée d'une part aux nombreux acquis engrangés ces dernières années par les partenaires sociaux, et d'autre part, à la volonté permanente de dialogue du Gouvernement du Premier ministre Brigi Rafini, est perturbée par des actions sporadiques des élèves et étudiants dans la ville de Niamey.
En outre, la MRN et l'ARC réaffirment leur soutien au Président de la République et au Gouvernement pour l'excellent travail accompli. Les deux alliances condamnent avec vigueur les attaques perpétrées au domicile du député Mohamed Ben Omar et demandent aux autorités compétentes d'identifier et de traduire en justice les auteurs, complices et commanditaires conformément aux lois et règlements de la République. Elles condamnent également la dégradation des biens publics et privés le 20 mai 2014 à Niamey lors des manifestations illégales organisées par certains étudiants et demandent aux députés de l’opposition de reprendre leur place dans les instances de décision de l’Assemblée Nationale et de se conformer à l’Arrêt N° 006 du 15 mai 2014 de la Cour Constitutionnelle dans l’intérêt bien compris de la démocratie. La MRN et l’ARC lancent un appel à tous les députés pour accélérer l’examen de nombreux textes en souffrance à l’hémicycle et appellent les médias à plus de responsabilité dans le traitement de l’information. Elles expriment également leur solidarité et leur compassion au gouvernement et au peuple Nigérian suite au rapt des jeunes filles et aux attentats de Kano et Jos.