Le groupe nucléaire français Areva, troisième producteur mondial d'uranium en 2013, a enfin signé, le 26 mai avec le gouvernement nigérien, un nouvel accord sur les conditions d'exploitation des gisements d'uranium dans le nord désertique du pays, rapporte RFI.
Cela marque la fin de plusieurs mois de négociations à rebondissements au cours desquelles le groupe français s’est opposé à de nouveaux termes, économiquement plus avantageux pour le Niger, dans la concession minière sur les gisements uranifères dans le département d’Arlit.
Pour la cause, le président du directoire d'Areva Luc Oursel a fait le déplacement de Niamey où il a signé l'accord de partenariat stratégique avec l’Etat nigérien représenté par le ministre des mines Omar Hamidou Tchiana. « L'accord inclut le renouvellement des conventions minières des sociétés Somaïr et la Cominak dans le cadre de la loi minière de 2006. Le même accord soumet les deux sociétés d'Areva au mécanisme de neutralité de la TVA », rapporte RFI.
Plusieurs modifications ont été introduites dans l’accord dont la nomination, désormais, des directeurs généraux de nationalité nigérienne à la tête des sociétés Somaïr et la Cominak, en 2014 et 2016.
Par ailleurs, Areva et Niger ont convenu de la mise en exploitation du troisième gisement d’uranium à Imouraren, pour une production annuelle de 5000 tonnes, dont la date de lancement « dépendra de l'amélioration des conditions du marché international ».