Les jeunes de la coordination Lumana de Niamey ont redu publique une déclaration le vendredi 23 mai dernier dans le but d’examiner la situation sociopolitique du pays mais surtout pour dénoncer et condamner les derniers actes antidémocratiques posés par le régime en place.
L’acte, l’un des plus répugnants, posé par le régime fustigé par les jeunes Lumana de Niamey constitue la prise en otage de l’Assemblée nationale par la majorité parlementaire aux ordres et son régime en obstruant à l’opposition les voies de participation à la Présidence des activités au parlement. En utilisant « un juridisme de mauvais alois qui a permis de relever au grand jour le vrai visage de soidisant démocrates qui gouvernent actuellement », le régime a transformé certaines institutions à des simples exécutrices d’ordre de l’exécutif comme témoigne la censure de certains medias par le Conseil Supérieur de la Communication. L’autre fait grave imputé à la majorité par l’organisation des jeunes, c’est sans doute la tentative d’étouffement des partis politiques de l’opposition et de leurs leaders en vue de les affaiblir avant la compétition électorale de 2016.
Cette situation complotive est de nature à « amplifier la crise politique et constituera à terme le rejet pur et simple de l’ordre public et de la chose ce qui conduira certainement à une situation de non-droit ». La vague d’arrestation opérée sur les militants et sympathisants du parti Lumana est vivement condamnée par les jeunes du parti dont l’interpellation et la détention des leaders Lumana de la Région de Niamey, Soumana Sanda et Oumarou Moumouni Dogari ; Moussa Moumouni dit Karamoulaye Directeur du Cabinet Adjoint du Président de l’Assemblée nationale, du fils de Hama Amadou Président de leur parti étendue à celle des autres militants de Lumana ramassés jusque le siège de la structure.
Face à ce putsch rampant, la remise en cause des acquis démocratiques et à la négation des droits et libertés, les Jeunes Lumana de Niamey lancent un appel à tous les patriotes sincères de faire échec aux entreprises du régime de la renaissance, exigent la libération sans condition et sans délai des militants enlevés, réaffirment leur soutien sans faille au Président du parti, soutiennent les personnes illégalement arrêtées, rendent le Gouvernement seul et unique responsable de la sécurité du Président de l’Assemblée et des députés de l’opposition.
En somme, la section des Jeunes Lumana de Niamey dénonce et condamne avec la dernière énergie les actes anti-constitution-nels et antidémocratiques perpétrés par les forces du « désordre » contre les militants de l’opposition et rappelle que « nul n’est tenu de respecter un ordre manifestement illégal » comme en dispose l’article 15 de la Constitution.