Il aura fallu plus d’un an pour que le Niger et Areva parviennent à un accord, signé lundi 26 mai à Niamey, sur le renouvellement pour cinq ans des contrats d’exploitation des mines de la Somaïr et de Cominak. Exploitées par le groupe nucléaire français dans le nord du pays depuis plus de quarante ans, elles fournissent 10 % de l’uranium consommé par les 58 réacteurs d’EDF et assurent un gros quart de la production d’Areva – derrière le Kazakhstan et devant le Canada.
L’équation était complexe, pour Areva comme pour l’Etat nigérien, actionnaire des deux sociétés minières. Le prix de l’uranium ne cesse de baisser depuis la catastrophe de Fukushima en mars 2011, les coûts de production augmentent à mesure que ces deux gisements s’épuisent et le Niger réclamait une hausse des revenus tirés de l’uranium.... suite de l'article sur LeMonde.fr