Areva refusait de payer des taxes plus élevées sur l'extraction de l'uranium d'Arlit. Au terme d'un interminable bras de fer, les Nigériens ont fini par l'emporter.
Intox, infiltration de l'adversaire, manifestations de rue... Ces derniers mois, tous les coups ont été permis pour gagner le bras de fer sur l'uranium du Niger. Voilà quarante ans que les Français creusent dans la roche désertique d'Arlit, au nord du pays, pour en extraire du yellow cake - de la poudre d'uranium de couleur jaune - afin de faire tourner les centrales nucléaires qui produisent 80 % de leur électricité. Pour les Nigériens, ce minerai est tout aussi stratégique : il représente 40 % de leurs exportations. A-t-on frôlé la rupture ? Sans doute. C'est pourquoi, le 26 mai à Niamey, Omar Hamidou Tchiana, le ministre nigérien des Mines, et Luc Oursel, le président du directoire d'Areva, ont affiché un sourire qui ressemblait à un gros ouf ! de soulagement.... suite de l'article sur Jeune Afrique