Atelier de formation organisé par le réseau parlementaire des NTIC : Edifier les parlementaires sur la cybercriminalié #aNiamey

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Atelier de formation organisé par le réseau parlementaire des NTIC : Edifier les parlementaires sur la cybercriminalié

Publié le jeudi 5 juin 2014 | Le Sahel

© Autre presse par DR
M. Yahouza Sadissou, Le ministre de la Communication et des Relations avec les Institutions a rencontré les membres du Conseil Supérieur de la Communication (CSC).

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Le réseau des parlementaires nigériens des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication a organisé, aujourd'hui , dans la salle de réunion de la Commission des finances de l'Assemblée nationale, un atelier sur la cybercriminalité. Cet atelier vise à renforcer les capacités des parlementaires sur l'apport des NTIC et de l'internet mobile dans le travail parlementaire. Il regroupe des députés, des cadres administratifs, des représentants des compagnies de téléphonie mobile, ceux des Forces de Défense et de Sécurité et des acteurs de la société civile. La cérémonie d'ouverture s'est déroulée en présence du ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Economie Numérique, M. Abdou Mani, et du ministre de la Communication et des Relations avec les Institutions, M. Sadissou Yahouza.

La cybercriminalité est l'une des nouvelles formes de criminalité et de délinquance, dont les conséquences peuvent être particulièrement graves pour notre sécurité collective, pour notre économie et, bien sûr pour les citoyens qui peuvent être personnellement atteints, dans leur personne, dans leur dignité et dans leur patrimoine.
Pour le ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Economie Numérique, M. Abdou Mani, le thème de l'atelier cadre parfaitement avec les orientations et la politique sectorielle des télécommunications et des TICS définie par les plus hautes autorités de notre pays. En effet, a-t-il rappelé, dans le document de politique sectorielle des Télécommunications et des TICS adopté le 12 avril 2013, figure en bonne place, au titre des actions prioritaires, l'élaboration d'un cadre juridique de confiance pour l'utilisation des technologies de l'information et de la communication par la transposition des textes communautaires de la CEDEAO relatifs à la protection des données à caractère personnel et à la cybercriminalité.
Aussi, depuis 2010, le Niger est membre du Partenariat multilatéral de lutte contre la cyber menace qui est un programme mondial de cyber sécurité de l'Union Internationale des Télécommunications. Ce programme, selon le ministre, fournit aux 193 Etats membres l'accès à l'expertise et aux ressources pour lutter efficacement contre les cyber-menaces. Il aide aussi les Etats dans la protection de leurs infrastructures de télécommunications. Dans ce cadre, a dit le ministre Abdou Mani, son département entend, avec tous les acteurs concernés et avec l'assistance de l'UIT, mettre en place une équipe nationale d'intervention en cas d'incident informatique.
Le développement de l'internet, particulièrement à travers le mobile, constitue un des objectifs poursuivis par le Gouvernement de la 7ème République dans sa politique sectorielle des télécommunications.
Selon le ministre en charge des Télécommunications, le Gouvernement nigérien entend faire passer le taux de couverture des services des TIC de 54% en 2011 à 72% en 2015, et le taux de pénétration téléphonique de 25% en 2011 à 50% en 2015.
Le Président du Réseau des Parlementaires sur les TICS, M. Abdou Boukari, a de son côté affirmé que l'usage croissant des TICS dans le cadre du travail parlementaire constitue un développement positif que les administrations parlementaires doivent vouloir et pouvoir adopter. Poursuivant ses propos, il a indiqué que ''les systèmes liés au parlement électronique mettent à la disposition des députés des outils susceptibles de les aider dans l'exécution de leurs fonctions de base telles que les ressources numériques pour aider les commissions ; les systèmes d'information pour suivre le travail parlementaire ; la communication et la mise en réseau accrue entre les députés et les citoyens via le site électronique du parlement ; les bases de données et l'intranet qui permettent de contrôler l'activité de l'appareil exécutif''.
M. Abdou Boukari a ensuite relevé toutes les opportunités qu'offrent les nouvelles technologies, l'opportunité du sujet et la singularité des thèmes inscrits, avant d'exhorter les participants à suivre avec beaucoup d'attention les exposés qui leur seront présentés afin que les objectifs poursuivis par le réseau NTIC soient atteints.

Aïssa Abdoulaye Alfary

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