Le Niger a toujours été la chasse gardée d’Areva, héritage des accords néo coloniaux imposés par De Gaulle aux pays africains nouvellement indépendants qui se devaient de fournir la France en pétrole et en uranium. Autant dire qu’Areva a largement profité de la situation...
Selon un rapport de l’ITIE (Initiative pour la transparence des industries extractives) de décembre 2012, l’uranium représente près de 70 % des exportations du Niger mais contribue seulement à hauteur de 7,8 % au PIB du pays. Deux raisons principales expliquent ce paradoxe. D’abord, le prix payé par Areva : quand sur le marché spot (marché à long terme) le prix du kilo de l’uranium est de 140 $, la multinationale le paye au Niger 80 $... De plus, le code minier nigérien n’était pas applicable à Areva, lui permettant ainsi de se soustraire à ses obligations fiscales.... suite de l'article sur Autre presse