Les attentats criminels terroristes du 23 mai ont créé de l'émoi au sein de la population nigérienne et à l'échelle internationale et soulevé un tollé de condamnations. Le Conseil national de la jeunesse s'est joint au reste de la communauté nationale et internationale pour condamner fermement ces actes ignobles dans une déclaration qu'il a rendue publique, lundi dernier au Palais du 29 juillet.
A l'entame de cette déclaration lue par le président du CNJ, M Aliou Oumarou, les membres du Conseil ont observé une minute de silence à la mémoire des soldats nigériens morts dans ces attentats ayant frappé notre pays, une terre d'accueil citée en exemple de paix par la communauté internationale. C'est pourquoi, le conseil national de la jeunesse s'est interrogé sur les raisons, la motivation de tels actes, d'une telle atrocité dans un pays comme le Niger qui vit une ère de démocratie renaissante et d'espoir pour la jeunesse.
Soulignant que l'Islam n'est pas synonyme de terrorisme et que les musulmans ne doivent pas être confondus à des ennemis, le conseil national de la jeunesse a appelé les jeunes au sens de responsabilité et de patriotisme et les a exhortés à ne pas céder aux tentations matérialistes et d'instrumentalisation que leur miroitent des bandes de terroristes sous le sceau ou le prétexte de la religion. ''Les terroristes sont des ennemis communs à combattre ensemble'' a dit M Aliou Oumarou. Le CNJ fait sienne cette assertion du Président de la République qui dit que « notre peuple doit se mobiliser comme un seul homme pour traquer ces bandits, ces mécréants, sans foi ni loi».
Face à ce phénomène, le CNJ a appelé la jeunesse à une mobilisation sans faille pour faire face aux agresseurs et bandits de grands chemins mais aussi pour dénoncer les pirates jusqu'à leur dernier retranchement. Le CNJ a félicité et encouragé les vaillantes Forces de Défense et de Sécurité pour leur engagement à sécuriser les populations nigériennes. Il a exprimé son ferme soutien aux forces nigériennes engagées dans la guerre au Mali et a demandé aux autorités nationales de doter davantage les FDS des moyens leur permettant de faire face à toute forme d'adversité. Le CNJ a enfin demandé à la population de faire preuve de solidarité et d'union sacrée pour mettre le Niger à l'abri des agresseurs du peuple nigérien.