Gouvernance locale et gestion des ressources naturelles au Niger : la Banque Mondiale investit 44,52 millions de dollars : la Banque Mondiale investit 44,52 millions de dollars
Le groupe de la Banque mondiale a injecté 44,52 millions de dollars pour soutenir les efforts du Niger en faveur de la participation dans la gouvernance locale et d'une meilleure gestion des ressources naturelles. Cet important financement approuvé en début de cette semaine vise à soutenir le gouvernement nigérien dans ses efforts visant à renforcer les capacités des collectivités locales urbaines et rurales, notamment la capacité de ces dernières à réagir rapidement en cas de catastrophe naturelle, ainsi qu'à promouvoir une gestion durable des sols et des ressources naturelles sur l'ensemble du territoire.
L’objectif fondamental visé à travers ce financement qui comprend une subvention de 40 millions de dollars de l'Association internationale de développement (IDA) et une subvention de 4,52 millions de dollars du Fonds d'affectation spéciale du Fonds pour l'environnement mondial est de contribué à réduire la pauvreté au Niger. Le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Tchad, la Guinée, le Mali et le Niger, Ousmane Diagana soutient que «En mettant l'accent sur la gouvernance locale, ces fonds contribueront à la réalisation des objectifs de développement fondamentaux du Niger que sont la réduction de la pauvreté par l'amélioration de la sécurité alimentaire, l'accroissement et la diversification de la production alimentaire, ainsi que l'augmentation des revenus des producteurs ruraux». Ce projet est principalement axé sur l'amélioration de la sécurité alimentaire, la diversification des possibilités de revenu et l'amélioration des conditions de vie individuelles. A cet effet, Ousmane Diagana a déclaré que «L'économie du Niger est mise à mal par les inondations, les sécheresses et la fluctuation des termes de l'échange, qui affectent gravement le développement humain et provoquent une insécurité alimentaire chronique». Pour sa part, le responsable de l'équipe de travail à la Banque mondiale Amadou Alassane, les catastrophes naturelles et lesfluctuations de l'économie mondiale sont les véritables responsables de la pauvreté dans les différents ménages nigériens. Il précise que «Au Niger, les foyers pauvres, en particulier quand le chef de famille est une femme, sont davantage exposés aux catastrophes naturelles et aux fluctuations de l'économie mondiale; ils sont souvent contraints de vendre leurs animaux reproducteurs ou les animaux de rente pour acheter de quoi manger».