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Communiqué du gouvernement relatif aux événements survenus à la prison civile de Niamey : Le Président de la République et le gouvernement saluent la mémoire des soldats disparus et présentent les condoléances de la nation aux familles endeuillées
Publié le lundi 3 juin 2013   |  Le Sahel


M.
© AFP
M. Marou Amadou, Ministre de la justice, garde des sceaux, Porte-parole du Gouvernement


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Le gouvernement, par la voix du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Porte-parole du gouvernement, M. Marou Amadou, a rendu public, hier, dans l'après midi, un communiqué de presse relatif à la situation sécuritaire, notamment aux événements survenus à la prison civile de Niamey. (Lire ci-dessous l'intégralité dudit communiqué).
« Le samedi 1er juin 2013, entre 15 heures et 15heures 30, des détenus poursuivis et déjà inculpés pour terrorisme ont tenté de prendre le contrôle de la Maison d'Arrêt de Niamey afin de s'évader.

Il ressort des premiers constats établis sur les lieux que les agresseurs ont manifestement bénéficié de complicités extérieures. Suite aux échanges de coups de feu, deux (2) Gardes Nationaux assurant la sentinelle de la prison ont été tués. Il s'agit de : Issaka Ali Wata, 1ère classe, Matricule 88816 ; Yacir Abdou Djibo, 1ère classe, Matricule 106596.
En outre, trois (3) autres Gardes Nationaux dont les noms suivent ont été blessés dont un (1) gravement : Amadou Harouna, MDL, Matricule 83215 ; Nouhou Mani, Brigadier Chef, Matricule 88121 ; Lawali Oumarou, 1ère classe, Matricule 88884.
Les éléments de la Garde Nationale présents sur les lieux se sont battus avec vaillance et professionnalisme, ce qui a permis de maîtriser les trois (3) agresseurs. L'un d'entre eux vient de succomber à ces blessures aux environs de 16 h 30, aujourd'hui. (NDLR : hier dimanche, 2 juin).
Pour faire la lumière sur ces événements, une enquête est d'ores et déjà ouverte et une information judiciaire est requise.
En ces circonstances, le Président de la République et le Gouvernement :
1. Rendent un hommage appuyé à nos forces qui ont su garder leur calme pour prendre vivants les agresseurs.
2. Saluent la mémoire des soldats disparus et présentent, en cette douloureuse circonstance, les condoléances de la nation aux familles endeuillées et au peuple nigérien.
3. Tout en demandant aux Nigériens de rester sereins, rappellent à la population tout entière son devoir de vigilance et d'information des autorités compétentes qu'impose la situation. »

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