Session du Conseil National de Lutte contre le SIDA (CNLS) : Consolider les acquis en matière de lutte contre la maladie #aNiamey

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Session du Conseil National de Lutte contre le SIDA (CNLS) : Consolider les acquis en matière de lutte contre la maladie

Publié le vendredi 13 juin 2014 | Le Sahel

© Autre presse par DR
Première rencontre du Groupe Local des Partenaires de l`Education dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Sectoriel de l`Education et de la Formation (PSEF)
Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Sectoriel de l`Education et de la Formation (PSEF), une première rencontre de haut niveau du cadre de concertation de l`éducation (groupe local des partenaires de l`éducation) s`est tenue à l`auditorium Sani Bako de Niamey, sous la présidence de Mme Ali Mariama El hadj Ibrahim, ministre de l`Enseignement Primaire, de l`Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l`Education Civique.

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Le Conseil National de Lutte contre le SIDA (CNLS) a tenu hier, à l'auditorium Sani Bako du Ministère des Affaires Etrangères, sa session ordinaire placée sous le haut patronage du Président de la République, Chef de l'Etat, Président du Conseil National de Lutte contre le SIDA. La cérémonie d'ouverture a eu lieu sous la présidence du Premier ministre, Chef du Gouvernement, SEM. Brigi Rafini, représentant le Chef de l'Etat.

Elle s'est déroulée en présence des membres du Gouvernement, des Partenaires Techniques et Financiers, du gouverneur de la région de Niamey et de nombreux acteurs de la société civile et du secteur privé intervenant dans la lutte contre le SIDA.

Après la présentation du programme et l'allocution de bienvenue du gouverneur de Niamey, M. Hamidou Garba Mamadou, un représentant des personnes vivant avec le VIH a apporté un témoignage éloquent et édifiant sur les bienfaits du traitement aux anti-rétroviraux (ARV). Il ressort de son intervention que les antirétroviraux améliorent considérablement la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH. Son intervention a été suivie de celle du représentant des partenaires du secteur privé, M. Agne Abdel Kader, qui a réitéré leur engagement à poursuivre la collaboration pour aider à lutter contre cette maladie dans notre pays.

La représentante du Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme, Mme Viviane Hugues Lanier, a indiqué que son institution soutient 140 pays à travers le monde, dont le Niger, pour combattre les trois maladies. Le Fonds mondial a signé sa première subvention en 2004 avec le Niger.

Dix ans après, c'est une enveloppe de 89 millions d'euros qui a été décaissée sur 115 millions, a dit Mme Viviane. Elle s'est réjouie de constater que le Niger a enregistré une avancée importante dans la lutte contre le SIDA, tout en soulignant la nécessité de continuer le travail afin de maintenir les acquis et d'augmenter la couverture et la prise en charge des patients.

Le Fonds mondial, qui fête ses dix ans de partenariat avec le Niger, va initier cette année un nouveau modèle de financement qui entend favoriser des investissements stratégiques afin d'obtenir des résultats ayant un impact maximal, a affirmé Mme Viviane.

Elle a annoncé que le Niger a été choisi comme pays pilote dans le cadre du nouveau Fonds mondial, et bénéficiera de la subvention VIH-sida pour une durée de deux années pour près de 10 millions d'euros. ''En plus de la prévention, du diagnostic et des traitements, une composante communautaire sur la prévention de la transmission mère-enfant, ainsi que l'accès aux examens et une composante co-infection TB-VIH, avait été intégré'', a déclaré la représentante du Fonds mondial.

Le représentant résident du SNU p.i, M. Guido Cornale, parlant au nom des PTF, a félicité le gouvernement pour la tenue de cette session du CNLS avant d'affirmer que cela est ''l´expression constante de l'engagement du gouvernement pour la santé des populations du Niger et pour la lutte contre le VIH/Sida en particulier''. Guido Cornale a mis en exergue le progrès réalisé par le Niger où le taux de séroprévalence est passé de 0,7% à 0,4% entre 2006 et 2012.

Pour consolider les acquis, les autorités ont mis en place un plan stratégique national 2013-2017 qui vise à accroître les ressources humaines et financières allouées à la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant (PTME), au traitement par les médicaments antirétroviraux (ARV) et à la prévention du VIH chez les groupes les plus à risque, a-t-il indiqué.

Toutefois, pour atteindre l'objectif des Trois Zéro fixé par l'ONUSIDA à savoir zéro nouvelle infection, zéro décès liés au Sida et zéro discrimination, des défis importants restent à relever, a nuancé M. Guido Cornale. Ces défis sont entre autres l'expansion des services de conseil et dépistage du VIH, l'amélioration de l'accès des femmes enceintes aux services de dépistage et traitement, le financement de la réponse au VIH/Sida et la création d'un environnement favorable à la lutte contre la stigmatisation et la discrimination.

Zabeirou Moussa

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