Niger : Une tentative d’évasion tourne au drame à la prison civile de Niamey #aNiamey

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Niger : Une tentative d’évasion tourne au drame à la prison civile de Niamey

Publié le lundi 3 juin 2013 | Niger 24

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Tentative d’évasion de "terroristes" déjouée à la prison : Des soldats montent la garde à l’entrée de la prison centrale de Niamey.
Samedi 1er juin 2013. Niamey. Prison centrale,

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Activités terroristes et prises d`otages 2013.

2 gardes tués, 3 autres blessés. Tel est le bilan de cette tentative d’évasion, spectaculaire, qui a ébranlé hier après midi, la prison civile de Niamey, principale maison d’arrêt de la capitale, les 3 prisonniers à la base de cette tentative d’évasion ont pour leur part, été repris par les forces de l’ordre.

Les événements auraient débuté aux environs de 15 heures devait expliquer le Procureur de la république, qui s’était rendu sur les lieux 2 heures plus tard, aux côtés du ministre de l’Intérieur, en charge de la sécurité publique et du ministre de la Justice, en charge de l’administration pénitentiaire. Selon celui-ci, ce serait 3 prisonniers incarcérés au sein de cette maison d’arrêt qui, dans leur tentative d’évasion, se seraient emparés d’un pistolet automatique avant d’abattre à bout portant, deux de leurs gardiens.

La réaction des gardes ne s’est pas fait attendre, leur prompte réaction a permis de maitriser les prisonniers insurgés. L’enquête ouverte a d’ores et déjà été confiée au service central de lutte contre le terrorisme explique le procureur selon qui, toutes les pistes seront envisagées y compris, donc, la piste des terroristes islamistes qui ont juré de s’en prendre aux intérêts du Niger.

Ce qui est certain, alors même que le double attentat d’Agadez et d’Arlit, du 23 mai est encore dans les esprits cette tentative d’évasion aux relents d’attentat terroriste contre un autre symbole de l’État rajoute à cette psychose qui gagne peu à peu. Les rumeurs les plus folles fusaient quant-à la nature de l’attaque et même sur le nombre des victimes.

À l’heure actuelle, la question qui taraude les esprits, c’est celle de savoir comment ces prisonniers se sont effectivement procuré cette arme avec laquelle ils ont commis leur forfaiture ? De plus, à supposer, comme l’affirmait certains, que c’était des individus venus de l’extérieur qui ont tenté d’exfiltrer un des prisonniers, comment, malgré tous le dispositif sécuritaire mis en place autour de cette prison, ces derniers ont pu accéder à cette place forte ? Comment encore, peut on placer dans une même prison de présumés terroristes, habitués au maniement d’armement de guerre et souvent au fait des techniques de guerre, dans la même prison que de petites frappes et autre malfrats de bas étages. À quoi servent dans ce cas les prisons de haute sécurité qui existent pourtant au Niger ?

Certainement que dans un très proche avenir, les réponses commenceront à venir comme l’a promis le procureur de la république.

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