Une séance d’information et d’échanges a regroupé, samedi 7 juin 2014, au siège du Syndicat national des agents des douanes (SNAD), les hommes de médias autour du rôle qu’ils peuvent jouer dans le cadre de la lutte contre la drépanocytose, cette maladie héréditaire
du sang due à la présence d’une hémoglobine anormale, caractérisée par une anémie et des globules rouges en forme de faucille.
Plus d’une dizaine de journalistes, issus de la presse publique et privée, écrite et audiovisuelle,
ont été entretenus, par d’éminents conférenciers, tous responsables au niveau du Centre national de référence de la drépanocytose (CNRD), dédié à la prise en charge de cette maladie génétique la plus répandue au monde. Initiative du Cadre de communicateurs sur la
drépanocytose (CCD), elle visait à Rôle des médias dans la lutte contre la drépanocytose apporter le maximum d’informations aux hommes de médias sur la maladie, notamment sur son mode de transmission, ses manifestations cliniques, son dépistage, les grands axes de sa prise en charge ainsi que le fonctionnement du CNRD.
La fréquence du gène de la drépanocytose dans la population varie de 16,5 à 22,2% selon les régions du Niger dont ¼ de forme majeure, a indiqué le président du conseil d’administration du CNRD, Pr Daouda Hamani. «Près de 6000 enfants nigériens naissent, chaque année, avec des formes graves de la drépanocytose; ce qui nécessite une prise en charge conséquente de la maladie.», a-t-il expliqué. Et cette situation survient alors que le CNRD manque les moyens de sa politique, s’il n’est pas laissé à lui-même.