NIAMEY, 2 juin (Xinhua) -- Le nouveau bilan suite à l'attaque de la prison centrale de Niamey, samedi après-midi par un groupe de terroristes est de 3 éléments de la Garde pénitentiaire tués et 3 autres blessés, selon les autorités nigériennes.
Trois assaillants du groupe terroriste Boko Haram du Nigéria voisin ont été arrêtés et se trouvent entre les mains de la brigade anti-terroriste de Niamey, selon le ministre nigérien de la Justice, porte-parole du gouvernement, M. Marou Amadou, dans un point de presse animé samedi peu après l'attaque.
Une enquête a été ouverte et suit son cour, a affirmé le procureur général de la République.
Les terroristes sont tous des détenus de la prison centrale de Niamey. Les tirs ont démarré aux environs de 15 heures locales. Le premier tir serait donné par un des terroristes qui a réussi à s'emparer de l'arme d'un des gardes.
La fusillade a duré toute l'après-midi.
Le calme est revenu à la prison centrale de Niamey à partir de 17h30 heures locales, où un important dispositif de sécurité a été déployé tout au tour.
Les ministres d'Etat en charge de l'Intérieur et de la Sécurité publique, M. Abdou Labo et celui en charge de la Justice, M. Abdou labo étaient sur les lieux de l'attaque en compagnie du procureur général de la République.
Cette attaque n'est toujours revendiquée.
Il faut souligner que cette attaque en plein centre de la capitale nigérienne intervient une dizaine de jours après le double attentat-suicide revendiqué par le jihadiste Mokhtar Belmokhtar et le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) qui a frappé la caserne militaire à Agadez, principale ville du nord du Niger, et l'usine de traitement d'uranium de la Somaïr, une filiale du groupe français Areva, à Arlit (plus au nord), faisant au total 35 morts dont 24 militaires, 10 assaillants et un civil.