Niamey- Une quinzaine de pays africain et des institutions sous régionales et internationales, ont entamé, lundi à Niamey, une conférence dite « des pays africains du sud du Sahara », en vue de réfléchir sur les voies et moyens pour un bon pèlerinage annuel aux lieux saints de l’Islam » de leurs ressortissants.
Sous le thème : « organisation efficiente d’un hadj mabrouk à la satisfaction générale des pèlerins des pays participants », cette conférence, la première du genre, est organisée par le Commissariat nigérien à l’organisation du hadj et de la oumra (COHO).
Le premier ministre nigérien Brigi Rafini qui présidait l’ouverture de cette conférence, a déclaré que le pèlerinage à la Mecque est le plus grand rassemblement des musulmans au monde.
« Des milliers de pèlerins guidés par leur foi, convergent chaque année vers les lieux Saints de l’Islam et c’est pour faciliter l’accomplissement de ce rite que les autorités nigériennes ont crée le Coho, qui est de nos jours un interlocuteur crédible des autorités saoudiennes ».
« C’est une structure importante qui mérite notre attention, au regard du travail important qu’elle accomplit », a ajouté le premier ministre nigérien.
Auparavant, dans une allocution de bienvenue à la conférence, le Haut Commissaire Cheikh Elhadj Bello Garba a souligné que « le hadj est un événement mondial qui regroupe des milliers des fideles musulmans ».
« Si les moyens techniques et technologiques ont rendu le hadj moins contraignant, il n’en demeure pas moins que le hadj pose des défis énormes au regard de nombre important de pèlerins », a relevé le Haut Commissaire nigérien au hadj et à la Oumra.
Il a saisi cette occasion pour rendre un hommage aux autorités saoudiennes pour les travaux de voirie entrepris autour des lieux de culte, afin de rendre facile, l’accomplissement de ce pilier de l’islam.
Cheikh Bello Garba qui a affirmé que « aller à la Mecque est une aspiration légitime qui ne devrait rencontrer aucune contrainte », avant d’ajouter que « notre préoccupation est de réussir le hadj, en créant les conditions pour un bon séjour des pèlerins, à travers un échange cordial avec les autorités saoudiennes ».