Les candidats aux examens du BEPC sont en face de leur destin demain 24 juin avec le début des épreuves. La veille, la ministre des Enseignements Secondaires, Mme Bety Aichatou Habibou, a lancé à travers un discours, ces examens qui sanctionnent quatre années d'études au niveau des collèges d'enseignement général et dont la réussite ouvre les portes des classes du second cycle du secondaire.
Le message de la ministre des Enseignements secondaires, a été d'abord l'occasion pour elle de remercier tous les enseignants et enseignantes, les syndicats des enseignants et les parents d'élèves, tous les acteurs du système de l'éducation, « pour le sens de responsabilité et de sacrifice dont ils ont fait preuve tout au long de cette année scolaire ».
Pour ce qui est de la session du BEPC 2014, les candidats sont au total au nombre de 93.787 dont 42.555 filles soit environ 45%, repartis dans 297 centres à travers le pays. Et, 43% de ces candidats viennent des écoles privées a précisé la ministre. En vue de la réussite de ces examens tous les moyens humains, financiers et matériels ont été mobilisés, a indiqué Mme Bety Aichatou Habibou. «Ces examens constituent un enjeu majeur pour la renaissance de notre système éducatif. C'est pour cela que mon département ministériel a mis tout en œuvre pour qu'ils soient propres», a dit la ministre des Enseignements secondaires.
Pour cette raison, elle a attiré l'attention de tous les candidats afin qu'ils ne comptent que sur leurs propres efforts individuels, au lieu de ceder la tentation et à la facilité en recourant à la fraude. Le recours à cette voie illégale et illégitime sera sanctionné « conformément aux textes en vigueur » et toutes les dispositions ont été prises pour d'abord prévenir la dérive, a assuré Mme Bety Aichatou Habibou.
La ministre a souligné également l'importance qu'accordent les plus hautes autorités nigériennes à la question de l'éducation. «Les autorités de la 7ème République, sous la conduite éclairée du Président de la République, Chef de l'Etat, SEM Issoufou Mahamadou, placent l'école nigérienne au cœur de leurs priorités. C'est pour moi l'occasion solennelle de rappeler l'engagement majeur du Président de la République de consacrer le quart des ressources publiques au financement de l'école, de rendre l'école gratuite et obligatoire pour chaque fille et fils du Niger jusqu'à l'âge de 16 ans. Aussi, jamais autant de ressources humaines, financières et matérielles n'ont été consacrées au secteur éducatif», a rappelé la ministre des Enseignements Secondaires.