Depuis quelques temps, du moins, depuis l’arrivée de Massaoudou Hassoumi alias Tchébéro à la tête du ministère de l’intérieur, on assisterait à une véritable épuration à la police nationale.
En effet, selon des sources policières, plusieurs commissaires et autres cadres de la police auraient été radiés du corps sans motif valable. Nos sources nous apprendraient qu’ils auraient été radiés sans droit. Une situation qui dénote le climat délétère et de suspicion qui sévit aujourd’hui au sein de la police nationale. Des officiers supérieurs seraient radiés et d’autres limogés pour dit –on avoir refusé de truquer et tronquer des résultats de certaines enquêtes. A cette allure, les tenants du pouvoir risqueraient de faire tomber notre police nationale dans des travers bannis depuis la dissolution du SUPO (syndicat unique de la police). Du reste, depuis la dissolution du SUPO, la police travaille dans la sérénité et le professionnalisme. Mais, aujourd’hui, elle semble traverser par des courants contraires à la déontologie et ses valeurs professionnelles. La révocation de plus de 3 commissaires pour des raisons apparemment fallacieuses est une erreur gravissime qui risquerait de saper le moral du corps. En tout état de cause, la police doit rester nationale. Pour dire qu’elle doit se garder et d’éviter de tomber dans des jeux politiques pour sauvegarder son respect et demeurer la force publique. Surtout éviter de faire des communiqués hâtifs, suspects et ridicules, genre « trois individus sur une moto du genre communément utilisée à Niamey …. ».
L’enquête sur la supposée attaque du domicile de Ben Omar et l’interpellation des militants du parti de Hama Amadou, auraient selon les observateurs entamé le crédit de notre police nationale. Pour ces observateurs, la police serait dans une pratique de deux poids, deux mesures en faisant arrêter des hommes politiques pour atteinte à la sureté de l’Etat. Pendant que, les présumés assaillants du domicile du Président de l’Assemblée nationale, restent toujours introuvables. Apparemment, elle reste muette sur cette question. Pour dire que, la police semble accepter les balivernes et les contrevérités racontées par Hassoumi Massaoudou par rapport à la question.
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