Le Ramadan a débuté ce dimanche au Niger sur fond de cherté des produits de consommation, a constaté APA.
Anticipant sur cet évènement religieux, les autorités du pays avaient rencontré les commerçants quelques trois semaines avant le mois béni de Ramadan pour qu’ils facilitent aux fidèles musulmans l’accomplissement du jeûne en gardant stables les prix.
Cette invite n’a pas trouvée d’écho favorable. Car des commerçants saisissent cette occasion pour doubler les prix des denrées de première nécessité, et cela malgré le caractère sacré du mois de Ramadan.
Au petit marché de Niamey, la capitale où presque tous les habitants s’approvisionnent denrées, les prix ont connu une légère hausse.
Mais les prix des fruits comme la mangue, la banane, la pastèque, ont presque doublé.
‘’ C’est vraiment dommage. Les vendeurs veulent faire beaucoup de profit durant ce mois. Hier j’ai payé la tasse de tomate à 5000 FCFA, aujourd’hui elle se vend 6000 à 7000 FCFA. La tasse de l’oignon a aussi augmenté de 1500 FCFA’’, raconte à APA, Hadjia Ramatou.
‘’ Dans tout ça, ce sont nous les femmes qui souffront. L’argent des condiments que nos maris nous donnent ne couvre pas toutes les dépenses. Il faut faire le tour du marché dans l’espoir de trouver moins cher. Et cela ne pas facile avec le jeûne’’, explique Ramatou Abdou, habitante de la capitale économique du Niger, Maradi (sud du pays), contacté au téléphone par APA par téléphone.