Au Niger, alors que la finalisation de l’accord entre l’Etat du Niger et Areva se fait attendre, notamment la nomination de directeurs nigériens à la tête des sociétés d’extraction Somaïr et Cominak, la société civile nigérienne se dit largement déçue et surtout inquiète. L’accord cadre a été signé le 26 mai et publié au Journal officiel du Niger le 12 juin dernier mais les décisions ne satisfont pas tout le monde, surtout pas la société civile.
Ramatou Solli est la coordinatrice du Groupe de réflexion et d’action sur les industries extractrices du Niger. Elle regrette que la société civile ne soit considérée que comme « un trouble-fête » par les autorités sur le dossier et que ses recommandations n’aient pas été défendues lors des négociations entre les ministres en charge du dossier et la société française.... suite de l'article sur RFI