Signature de la lettre d’entente entre la Banque Mondiale, l’Agence Française de Développement et les Ministères en charge de l’Enseignement : 51 milliards de FCFA pour la mise en œuvre du programme conjoint sur l’éducation #aNiamey

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Signature de la lettre d’entente entre la Banque Mondiale, l’Agence Française de Développement et les Ministères en charge de l’Enseignement : 51 milliards de FCFA pour la mise en œuvre du programme conjoint sur l’éducation

Publié le mardi 8 juillet 2014 | ONEP

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Le ministre d`Etat, ministre du Plan, de l`Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, M. Amadou Boubacar Cissé
Photo : M. Amadou Boubacar Cissé

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- 4/7/2014

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Une cérémonie consacrée à la signature de la lettre d’entente entre la Banque Mondiale, l’Agence Française de Développement et les Ministères en charge de l’Enseignement a eu lieu, aujourd’hui après midi à Niamey, sous la houlette du ministre d’Etat, ministre du Plan, de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire,
M. Amadou Boubacar Cissé. Cette lettre d’entente permet de définir les dispositifs institutionnels et les modalités de mise en œuvre du programme d’appui à l’éducation. Par la signature de cette lettre d’entente, les différents Ministères en charge de l’Enseignement au Niger s’engagent à respecter les modalités pratiques de mise en œuvre du programme conjoint sur l’éducation. Le Fonds d’appui commun à l’éducation de base est estimé à 102 millions de Dollars, soit 51 milliards de FCFA.
La cérémonie s’est déroulée en présence de la ministre des Enseignements Secondaires, Mme Bety Aichatou Oumani, celle de l’Enseignement Primaire, Mme Ali Mariama Elhadji Ibrahim, et de la ministre Déléguée du Plan Mme Ibrahim Binta Fodi. En apposant sa signature, le ministre d’Etat Amadou Boubacar Cissé a d’abord exprimé toute la reconnaissance du gouvernement nigérien à la Banque Mondiale et à l’Agence Française de Développement (AFD) avant de souligner que la signature de cette lettre d’entente vient de parachever tout le processus de mise en place de ce projet qui définit les dispositifs institutionnels et les modalités de mise en œuvre du programme d’appui à l’éducation. Il espère avoir pris en avance les dispositions nécessaires pour l’ensemble des questions relatives à la coordination et à la concertation entre les partenaires et les différentes parties concernées par la mise en œuvre de ce projet.
« Nous aurons de ce point de vue créé les conditions les plus optimales pour l’utilisation effective de ces ressources », a affirmé le ministre d’Etat en charge du Plan. Aussi, a-t-il exprimé toute sa satisfaction de cette collaboration avec l’ensemble des acteurs, tout en réitérant ses remerciements à la Banque mondiale et à l’AFD pour cette contribution inestimable en faveur d’un secteur aussi important que celui de l’éducation.
Quant à la ministre de l’Enseignement Primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education Civique, Mme Ali Mariama Elhadji Ibrahim, elle a rappelé le processus qui a abouti à la signature de ces documents. Comme elle l’a expliqué, c’est l’aboutissement d’un long processus qui a été entamé il y’a de cela deux ans et qui a pour but de mettre en cohérence tous les segments de l’éducation, du préscolaire à l’enseignement supérieur. Elle a précisé qu’une requête a été transmise au partenariat mondial pour l’éducation qui a accepté de financer ce projet à hauteur de 84,2 millions de Dollars complété par l’Appui de l’AFD de 15, 8 millions de Dollars. Après avoir signifié toute sa gratitude à la Banque Mondiale pour la supervision de ce programme d’appui à l’éducation, elle a remercié par ailleurs tous les partenaires qui ont élaboré ce programme et qui ont ardemment travaillé pour aboutir à cet événement heureux. Et de leur demander également de s’investir pleinement pour la réussite dudit programme.
Le Directeur de l’Agence Française de Développement, M. Philippe Renault, s’est dit pour sa part heureux de prendre part à la signature qui consacre la fin de ce long processus important des négociations des accords et de définition de modalités de mise en œuvre des financements. C’est aussi, a-t-il expliqué le démarrage de la mise en œuvre effective des financements avec des efforts très rapides au profit des populations. Ces financements s’inscrivent dans le cadre du programme sectoriel éducation et de la formation élaboré par le Niger. Le Fonds commun sera mobilisé par la Banque Mondiale avec des ressources venant du partenariat mondial de l’éducation et de l’AFD. Le Directeur espère que dans les mois prochains, d’autres partenaires leur emboiteront le pas.

Aïssa Abdoulaye Alfary

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