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Soumana Sanda et ses codétenus restent en prison malgré leur mise en liberté provisoire par un juge
Publié le mardi 8 juillet 2014   |  La Griffe


M.
© Autre presse par DR
M. Soumana Sanda, ministre de la Santé Publique


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La semaine dernière, les cinq militants du Mouvement démocratique nigérien pour une fédération africaine (MODEN-FA/LUMANA-AFRICA) – arrêtés depuis plus d’un mois – avaient bénéficié d’une mise en liberté provisoire de la part du juge en charge de leur dossier.

Mais aussitôt après, le Procureur de la République a fait appel de cette décision, empêchant ainsi l’ex-ministre de la santé publique Soumana Sanda et ses codétenus de sortir de prison. Intervenant sur les ondes de certains médias privés de la place, le Secrétaire général adjoint du MODEN-FA/LUMANA-AFRICA s’est insurgé contre cette réaction du Procureur. Selon M. Ali Gazagaza, en agissant comme il l’a fait, le Procureur vient d’apporter la preuve supplémentaire que Soumana Sanda et ses autres collègues sont des prisonniers politiques du régime de la 7ème République qui continue ainsi à harceler le MODEN-FA/LUMANA-AFRICA du fait de son départ de la mouvance présidentielle. «Le pouvoir pense ainsi démoraliser les militants du MODEN-FA/LUMANA-AFRICA», a indiqué le Secrétaire général adjoint du parti de Hama Amadou. Mais pour M. Ali Gazagaza, cela ne va en rien émousser le combat qu’ils ont décidé de mener contre la gouvernance du régime en place. On rappelle que l’ex-ministre de la santé publique Soumana Sanda et une quarantaine d’autres militants du MODEN-FA/LUMANA-AFRICA avaient été arrêtés au lendemain des attaques ayant visé le domicile du 4ème vice-président de l’Assemblée nationale Mohamed Ben Omar et le siège du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-TARAYYA), le principal parti au pouvoir. Dans une conférence de presse animée au lendemain de leur arrestation, le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de la décentralisation et des affaires coutumières et religieuses avaient ouvertement accusé ces militants du MODEN-FA/LUMANA-AFRIICA d’être les auteurs de ces deux attaques. Le Ministre Massaoudou Hassoumi a même qualifié Soumana Sanda et ses collègues de terroristes. Après plusieurs mois de garde-à-vue dans les locaux de la Police judiciaire, puis à la Compagnie nationale de sécurité (CNS), la quarantaine de militants du parti de Hama Amadou avait été déférée au Tribunal de grande instance hors classe de Niamey pour être auditionnée. Seuls cinq militants furent inculpés et placés sous mandat de dépôt dans différentes prisons. Il s’agit de l’ancien ministre de la Santé publique Soumana Sanda, du Colonel à la retraite et ancien Ministre Abdoulrahamne Seydou, de l’ancien Maire central de Niamey Oumarou Moumouni Dogari et de deux autres militants du parti LUMANA.

Maïdawa Tchiwaké

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