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15ème revue conjointe de la performance du portefeuille de la Banque Mondiale au Niger : une vision axée sur le renforcement de l’efficacité des investissements
Publié le vendredi 7 juin 2013   |  Le Sahel


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© Le Sahel
15ème revue conjointe de la performance du portefeuille de la Banque Mondiale au Niger : une vision axée sur le renforcement de l`efficacité des investissements


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«Mise en œuvre et impacts des projets genre et approche programme'', tel est le thème central autour duquel la 15ème revue conjointe de la performance du portefeuille de la Banque Mondiale au Niger s'était ouverte hier matin, au Palais des Congrès de Niamey. Il s'agit, pour l'ensemble des acteurs engagés dans la mise en œuvre efficace des programmes de cette institution bancaire, de réfléchir sur l'importance et la portée des opérations de développement que la Banque Mondiale soutient au Niger. C'est le ministre d'Etat, ministre du Plan, de l'Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, M. Amadou Boubacar Cissé, qui a présidé l'ouverture des travaux en présence des membres du gouvernement.

Cette revue coïncide avec le cinquantenaire de la coopération entre le Niger et la Banque Mondiale.
En effet, le gouvernement du Niger s'est doté, depuis Août 2012, d'un instrument permettant d'impulser un changement fort et un bond qualitatif majeur qui permet d'inscrire durablement notre pays sur le sentier de la croissance, à savoir le Plan de Développement Economique et Social (PDES) 2012-2015. Dans le cadre de la mise en œuvre du PDES, a indiqué le ministre d'Etat en charge du Plan, la Banque Mondiale s'est engagée pour un montant de 800 millions de dollars, soit environ 400 milliards de FCFA, au cours de la Table ronde de Paris. En outre, la mise en œuvre des engagements de Paris s'est traduite par l'élaboration, de manière inclusive, d'un document de stratégie de partenariat pour le Niger. Ainsi, les opérations de la Banque Mondiale au Niger couvrent principalement les secteurs prioritaires comme le développement rural, l'éducation et la santé, le secteur public, le développement urbain, l'eau et l'assainissement, le transport, les mines et le secteur privé. Ce portefeuille est complété par une série d'études analytiques dans les domaines de la pauvreté, du changement climatique, de l'énergie, du développement du capital humain, et d'appuis sous forme de fonds fiduciaires destinés aux ministères techniques ou à des ONG.

Cette revue se veut un forum où les échanges, les analyses critiques d'information et d'enrichissement mutuel permettent de faire l'état de mise en œuvre des recommandations de la revue précédente organisée en 2012 ; et d'échanger sur les perspectives du portefeuille et les mesures de simplification et de modernisation des opérations de la Banque mondiale. Au cours de cette rencontre, les thèmes relatifs à l'impact des projets pour les bénéficiaires, la dimension genre dans les projets, l'utilisation des procédures et systèmes nationaux, l'approche et l'impact des appuis budgétaires, ainsi que la contribution des parlementaires et de la société civile seront abordés. Par ailleurs, à la veille de cette revue, la visite de l'équipe gouvernement- Banque Mondiale avec le réseau parlementaire pour la B.M et les acteurs de la société civile des réalisations financées par la Banque mondiale, dans certaines entités de notre pays, a permis de constater les actions menées et d'échanger directement avec les bénéficiaires en vue d'orienter les actions futures.

Le directeur des opérations de la Banque Mondiale, M. Ousmane Diagana, a indiqué que cette institution bancaire est un partenaire privilégié du Niger. Le premier projet de partenariat de la Banque Mondiale avec le Niger avait comme objectif de voir comment lier notre pays à son grand voisin qu'est le Nigéria. L'objectif fondamental était l'intégration régionale d'une part, et de créer les conditions d'une grande compétitivité de l'économie nigérienne d'autre part. Depuis lors, la Banque Mondiale a soutenu beaucoup d'opérations aussi bien dans le domaine des infrastructures que dans le domaine de l'agriculture, du développement humain, mais également au niveau des réformes structurelles qui sont essentielles pour que les objectifs assignés à toutes ces opérations puissent être atteints.

Cette revue constitue une étape charnière parce que la nouvelle stratégie du Niger a été présentée à la Banque Mondiale lors de son dernier conseil d'administration. Cette stratégie a pour objectif d'accompagner la mise en œuvre du PDES. Il s'agit donc pour les participants de faire un bilan sans complaisance et de tirer les meilleurs enseignements du partenariat afin que les engagements puissent se traduire par des améliorations substantielles au niveau de l'économie. Les défis auxquels le Niger est confronté sont immenses, et c'est justement l'ampleur de la tâche, a-t-il souligné, qui ''nous motive davantage pour donner le meilleur de nous-mêmes en tant qu'acteur du développement, à mener la bataille pour vaincre la pauvreté qui ne saurait être une fatalité''.

Suite aux réengagements entamés depuis avril 2011, le portefeuille des projets financés par la Banque Mondiale connait une recomposition sans précédent. Le volume des engagements a été porté de 400 millions de dollars à plus de 762 millions de dollars américains auxquels s'ajoutent des nouveaux financements estimés à 144 millions de dollars américains approuvés par le dernier conseil d'administration de la Banque Mondiale.

Avec un niveau de décaissement cumulé de 32%, ce portefeuille couvre tous les secteurs clés du développement. Une projection de film sur les actions menées par la Banque Mondiale au Niger a été faite au cours de la cérémonie d'ouverture des travaux de cette 15ème revue conjointe. En marge de cette rencontre, trois (3) accords de crédits seront signés entre le gouvernement du Niger et la Banque Mondiale.

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